De nos jours, la société se pense invincible, intouchable, et puissante, notamment grâce aux technologies modernes.
Nous pensions pouvoir nous mesurer à tout, mais nous avions tord et étions aveuglés par notre puissance trompeuse. Nous étions la pl...
"Non Cassy, je ne t'achèterai pas d'alcool sur place.
- S'il te plaîîîît Dennis ! Chouinai-je.
- Non, c'est non. Imagine la tête de ta mère et la raclée que ton père me ficherait, s'ils apprenaient que j'ai servi de l'alcool à leur fille. Réprimande-t-il en élevant le ton.
- Ils n'en sauront rien et puis j'ai dix-neuf ans, je suis quelqu'un de responsable !
- C'est moi l'adulte responsable ici, alors quand je dis non, ça ne sert à rien d'insister pour que je change d'avis. Tu n'as même pas encore l'âge légal pour boire.
- Bon d'accord. Mais je pourrais avoir au moins du punch ? Tentai-je, jetant un coup d'œil vers lui.
- ... Un seul verre. Dit-il en capitulant avec lassitude dans un soupir.
- Promis, merci Oncle Dennis !"
Nous descendons de la voiture garée à quelques mètres du festival dans une avenue, et marchons jusqu'à atteindre le cœur des festivités duquel s'échappe un air harmonieux et un parfum épicé réchauffant notre odorat endormi par la fraîcheur du vent canadien.
Depuis hier, Dennis est un peu énervé. J'ai l'impression de plus capricieuse que je ne le suis réellement, et je n'aime pas ça. Je dois me corriger pour ne pas gâcher notre séjour ici. Quand à Georges, il demeure silencieux et ennuyé avec les mains dans les poches. Mais cette journée ne devait pas s'annoncer aussi mal, alors il fallait que je profite pour me faire pardonner par Dennis, et pour motiver Georges à quitter cet air détaché qu'il possède continuellement quand il n'est pas sur ses écrans. Plus on s'approchait du lieu de fête, plus je sentais mon cœur palpiter d'excitation et mes lèvres s'étirer en un sourire presque enfantin.
Nous avons vu beaucoup d'enfants, peinturlurés et déguisés en indiens avec beaucoup de plumes et de couleurs vives, qui se pourchassaient entre eux en imitant le célèbre cri des peaux-rouges. Nous avons repéré un atelier de maquillage dédié aux plus petits, et un atelier pour concevoir soi-même des coiffes plumées, ou des bracelets de perles. Mais également des stands de tapis de peaux, de sculptures d'animaux en bois, d'attrapes-rêves, et de vêtements traditionnels. Il y a vraiment de quoi satisfaire tout le monde ici, avec de nombreux accessoires qui se rapprochent de près ou de loin à la culture amérindienne, c'est vraiment grandiose ! Je sens que je vais me plaire ici.
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"Ah ! J'aperçois des collègues ! Vous me permettez d'aller les voir un instant ? Surtout ne m'attendez pas, mais Cassy, je peux te faire confiance pour surveiller ton frère ?
- Oui bien sûr. Assurai-je tandis que Georges se manifestait.
- C'est plutôt moi qui devrait surveiller Cassy. Regarde-la comme elle sautille sur place, elle va sauter sur l'occasion pour filer n'importe où, c'est moi qui te le dit.