- La justice n'est heureuse que pour ceux qui veulent que ce soit heureux, tu comprends enfoiré
Sur ceux, il pris son poing et se tapa dessus avec une telle force et puissance, qu'il pouvait tout ressentir, ça faisait longtemps qu'il ressentait l'envie de se faire ça, putain que ça faisait du bien.
Depuis tout petit, Jacky avait toujours tout fait de travers, même quand il tentait de faire de bonnes actions. Tout ce qu'il avait un jour entreprit de faire s'était transformé en catastrophes. Son père, le capitaine Walker était porté disparu au Viet-Nam avec une dizaine d'hommes et présumé mort, jamais Jacky ne l'avait connu. Il fut élevé par sa mère alcoolique et dépressive au dernier degré qui lui forçait à mettre une perruque, à se vernir les ongles et à se mettre du fond de teint ( elle l'appelait d'ailleurs toujours par son deuxième prénom Gloria ). Il l'avait par ailleurs blessé violemment et assommée au cours d'un énième rixe entre eux tout en lui collant sa foutue perruque sur la tête avec de la colle pour métaux lourds.
Il sortit ensuite dans le couloir, il mit ses chaussures, il alla dans une pièce que sa mère adorait avec pleins de somptueux tableaux et de masques et de vases antique. Il en prit un, il le mis sur son visage, il sortit dans l'allée.......La chambre de sa soeur était tout au fond......il s'avança le long de la porte....Il entra dedans.
Elle était autant responsable que la madre de toute façon même si elle n'avait que 12 ans. Dans la famille Walker, tout le monde était responsable sauf Jacky, il avait trop souffert pour ça. Ses quelques connaissances sociales l'avait d'ailleurs surnommé Marshall en hommage à ses méthodes expéditives dans les bagarres émotionnelles pour sa fierté d'homme. Jacky alla ensuite dans la remise et prit l'essence pour la tondeuse, il en renversa un peu partout dans la maison.
- Une dernière volonté maman ? Ah oui tiens peut-être un bon whisky
Sur ces mots et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, sa mère se retrouva couverte des pieds à la tête de bourbon bon marché mais extrêmement inflammable.
- Tu sais maman, c'est pas comme si je t'aimais pas hein ? Un fils ne peut naturellement pas détester sa mère. Mais vois tu ? Vu le nombre de mecs que tu t'es enfilé, peut être que mon père n'est finalement pas mort à Saïgon. C'est un péché mortel vois tu ? Au fond je ne fais que te rendre service aux yeux de Gaïa la déesse grecque, d'où mon masque. Tu vois que je ne suis pas si inculte en fin de compte.
Il sortit de la maison, craqua une allumette et la jeta. sur le plancher
- Duuu vent !!!!!!!!!
sur ceux il s'éloigna tout tranquillement de la maison familiale en flamme parsemé d'un hurlement masculin. De toute évidence sa soeur avait aussi ramené un copain de l'école, il avait du se cacher dans les toilettes.