EXTERNE
L'après-midi a paru durée tellement longtemps que Lilia est au bord de la crise de nerfs. Le bruit présent dans chaque classe est signe que les explications que donnent le professeur ne sont pas si intéressantes qu'elles le paraissent. Certains discutent avec leurs amis tandis que d'autres lisent différents livres et heureusement qu'il reste 20% de la classe qui écoute le cours parce que quelle pense que leur professeur aurait déjà rangé ses affaires, mit son blouson et serait sorti de la classe sans même nous dire au revoir et sans qu'aucun des élèves - qui font partis de ceux qui s'en foutent - ne s'en doute. Chose qui est courante. Quant à elle, elle pense faire partie de la catégorie de ceux qui rêvasse. Lilia ne cesse de penser à la discussion qu'elle doit avoir avec Charlie. Il n'était pas présent à au cours de composition, ce qui n'était pas normale mais finalement, leur professeur leur a expliqué qu'il avait eu un empêchement. Quel empêchement ? C'était grave ? Toutes ces questions font mal à la tête de Lilia. Et c'est lorsqu'elle voit la pluie tomber, derrière la fenêtre, qu'elle lâche un lourd soupir de désespoir. Cette journée est de plus en plus longue et ennuyante, pense-t-elle. Alors quand la cloche résonne dans toute l'école, elle est la première à sortir de la classe et à se retrouver dans les couloirs, en se dirigeant vers son prochain cours ; mais dernier de la journée.
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Finalement, l'école n'est pas si mal, lorsqu'elle est silencieuse - bien sûr. Les cours sont finis depuis bientôt une demi-heure et Lilia s'est permis de rester quelques instants à la bibliothèque pour lire un livre passionnant. Elle est finalement partie après seulement 20 minutes parce que des bruits de mélange de salive laissait à croire que deux élèves se bouffaient la bouche. Dégoûtant. Alors elle est partie en laissant cet incroyable livre à sa place initiale, se promettant de le terminer bientôt.
Lilia entre dans la cafétéria et se dirige directement vers la caisse où une femme - nommée Brenda - dans la cinquantaine écrit des choses sur un papier. La jeune fille s'arrête devant elle et celle-ci relève la tête à l'entente des mains de Lilia qui se sont posées sur la surface lisse du comptoir. Brenda remonte les lunettes, présentes sur son nez, dans ses cheveux bruns possédant quelques mèches blanches et regarde la jeune fille présente en face d'elle.
" Bonjour Lili. " elle dit, enthousiaste. " Que tu désires aujourd'hui ? "
" Salut Brenda. Une brioche s'il te plaît. " lui sourit Lilia.
Brenda lui rend mon sourire et se retourne pour prendre une pochette avant de se saisir d'une pince et de prendre une brioche - située dans la vitrine - et de la mettre dans la pochette en question. Elle la pose sur le rebord de la vitrine et Lilia lui donne la somme qui payera son achat. Elle la remercie et lui souhaite une bonne fin de journée avant de se saisir de la pochette et de s'en aller.
La jeune fille aux cheveux longs sort de la cafétéria et marche lentement dans les grands couloirs, mangeant la brioche, aussi moelleuse que bonne. Elle sourit au goût familier présent dans sa bouche. Elle adore les brioches. Sa mère les faisait elle-même quand elle était à la maison parce que Lilia lui en réclamé tous les jours. Mais les brioches de la cantine n'égaleront jamais celles que sa mère faisait.
Elle pénètre dans la salle de musique calmement et va en direction du piano. Elle s'assoit sur la banquette en velours et dépose son sac sur le côté, par terre. Elle se lèche le coin des lèvres et pose ses doigts sur les touches du piano après les avoir essuyé sur un mouchoir en papier.La mélodie que joue Lilia est aussi douce que de la soie et ses doigts glissent contre les touches blanches et noirs du piano noir à queue. Cette mélodie, elle l'avait composé un jour de beau temps lorsque son humeur était au sommet de sa bonne humeur. Cette mélodie est un mélange de douceur et de bonheur combiné a de l'amour.
Lilia est tellement prise dans cet douce mélodie qu'elle n'entend pas la porte de la salle s'ouvrir et se fermer après avoir été resté ouverte le temps de quelques minutes.
Charlie, qui vient d'entrer, s'approche de Lilia, ce qui la fait sursauter mais il reste à ses côtés, debout. Lilia a un sursaut mais continue de jouer avant de finalement arriver à la fin de la mélodie. Le jeune homme à ses côtés veut tellement qu'elle sache ce qu'il pense qu'il se décide enfin à tout lui avouer." C'est magnifique ce que tu joues. " annonce Charlie à Lilia alors qu'elle laisse ses mains revenir sur ses genoux.
Il s'approche de la jeune fille et s'assoit à ses côtés sur la banquette en velours noire du piano. Charlie commence à poser ses doigts sur les touches du piano noir de la salle de musique de l'école et joue les premières notes d'une de ses chansons. One call away. Lilia le regarde avec admiration. Il a réussi. Il est célèbre et a montré à toutes ces personnes qui le croyaient incapable d'y arriver et qui le traitaient mal, qu'il y est enfin parvenu et qu'il a tous ce qu'il veux. Et pour Lilia, Charlie le mérite. Il mérite tous ce qu'il a accomplit aujourd'hui.
Alors que Charlie est à la fin de sa chanson, il regarde Lilia qui sourit puis joua la dernière note en même temps que leur regard s'encrent l'un dans l'autre. Charlie amène une de ses mains qui était sur les touches du piano, sur la joue de la jeune fille et pose l'autre sur sa jambe. Il rapproche doucement son visage de Lilia et lui chuchote, à quelques millimètres de sa bouche :
" Ta musique et ton sourire sont la seule chose que le monde ne t'est pas enlevé ... "
Avant de l'embrasser amoureusement.
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Bonjour !Encore désolé de ce retard mais voilà le chapitre qui devait arriver pour Noël. C'est l'avant dernier puisque le prochain qu'il y aura, sera l'épilogue. J'espère que je me suis rattrapée par rapport au chapitre précédent qui était très nul et court.
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Alice, xx
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One Call Away | Charlie Puth (EN RÉÉCRITURE !)
Fanfiction« Ta musique et ton sourire sont la seule chose que le monde ne t'ai pas enlevé ... » - Charlie Puth [Je ne tolérerai aucun plagiat ; sous peine d'être signalé.]