chapter thirty øne

555 50 5
                                    

🌿{JØSH}

on était arrivés hier en fin d'après-midi.

mercredi, 21:44

on avait passé la journée à faire n'importe quoi.
et la nuit dernière avait été... bref

on allait sortir dehors, puisque la nuit il y avait évidemment moins de monde.
on sortit main dans la main, et je savais exactement où on allait aller.

- c'est beau..
disait tyler en regardant partout autour de lui.
je ne fis que sourire.
- mais c'est pas plus beau que toi.
disait-il. et j'avais encore souri, il était adorable.

on arriva à ce fameux parc. encore un parc, toujours des parcs..
celui la était particulièrement magnifique. et encore plus dans la nuit. avec ces grands arbres, le pont, la rivière, les lumières etc..
évidemment tyler avait prit un sac à dos avec des trucs dedans, comme je lui avais dis.

on avait trouvé un bel endroit, pour se caler.
on installa tout, et même pas on eut fini de mettre la couverture par terre qu'on commença à courir partout comme des gamins.
je lui avais dit "attrapes moi si tu peux", donc fallait mieux que je cours, très vite.
il était vraiment pas loin derrière moi, il se rapprocha de plus en plus..
et il finit par se jeter sur moi, et même si c'était assez violent, j'avais réussi à le garder sur mon dos, sans tomber.
j'étais heureux. on arrêtait pas de rigoler.
il me faisait plein de petit bisous dans mon cou, sur ma mâchoire, alors qu'il était toujours sur mon dos.

on fit une sorte de position bizarre, pour s'allonger, sachant qu'il était sur mon dos. il glissa, et tomba sur la couverture, c'était marrant. tellement marrant, qu'on eut un fou rire. on rigolait, seuls dans ce grand parc en pleine nuit, malgré le froid et l'humidité.
on était allongés sur cette couverture, côte à côte. on regardait les étoiles.

soudainement, tyler se leva pour se mettre au dessus de moi. il m'embrassa, doucement, très lentement. c'était comme si il voulait que le goût de ses lèvres s'imprègne dans les miennes.
et qu'est-ce que j'aimais ça..
je mis mes mains sur ses hanches, enfin sur son gros manteau, puisqu'on portait tous les deux un gros manteau.

il était resté allongé sur moi.
- mon petit macaroni jishwa.
disait-il. je souriais, je trouvais ça mignon.
je sentais sa respiration dans mon cou, ça me chatouillait.
- tu sais quoi ?
disait-il. il se releva, mais il resta assis sur moi.
- quoi ?
- tu vois, j'aime te dire combien je t'aime. même si c'est un peu trop souvent, j'te le dirai toujours. pourquoi ? parce qu'on ne sait pas quand ce sera la fin. tu sais cette fameuse fin qu'on appelle la mort ? tu sais quand ton âme se noie dans les vagues de la haine, du désespoir, cette mer noir. j'suis tellement toujours plongé dans cette humeur de désespoir, mais toi t'es comme une pilule, et cette pilule est mon remède à ce fameux désespoir. tout ce noir, s'estompe et fait place aux couleurs, à ce bon côté de la vie. tu es le rayon de soleil de mes jours de pluie josh.
j'm'en fous de tout quand je suis avec toi, j'oublie, je mets tous nos problèmes de côté, parce que ouais nous avons des problèmes, à cause de qui ? bah moi. pourquoi ? parce que j'suis tellement perturbé et dérangé que j'ai cru faire le bien alors que en fait j'ai juste imposé le mal dans la vie de tout le monde. mais ça, tu le sais déjà. mais juste rappelles toi, que je t'aime et que je t'aimerais toute ma vie. je ne veux pas que tu sombres si un jour, je sombre. je veux que tu sois heureux, même si aujourd'hui je suis la source de tes problèmes, de ta tristesse. et je m'en veux tellement, de faire du mal à celui que j'admire le plus, celui que j'aime le plus.
disait-il. tyler avait toujours été quelqu'un qui pouvait chambouler quelqu'un juste par ses mots. cela m'avait perturbé. je n'avais pas parlé pendant au moins 5 minutes. je réfléchissais, parce que je savais qu'il pensait à la mort. la phrase "je ne veux pas que tu sombre si une jour, je sombre" m'avait particulièrement marqué. j'avais peur, très peur.
- tu n'es pas que la source de mes problèmes tyler.
disais-je après ce long silence. il me regarda, et il me sourit.

{TOME 1} we have problems • jøshlerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant