Hiver 2030
Le froid fouettait leurs joues, les rues étaient vides. Aria se collait contre Corentin. Au coin de la rue, un homme était là, mort de froid. Les rebelles avaient dévastés la ville. Des millions de personnes avaient perdu la vie lors de cette guerre qui n'en finissait pas. Il ne restait que peu de temps avant le couvre feu. Se balader dans la ville après cette heure était plus que dangereux, les rebelles sortaient.
Aria et Corentin passèrent au coin d'un immeuble abandonné. Aria se cramponna un peu plus au bras de celui qu'elle aimait.
"N'ai pas peur, dit Corentin, je suis là.
-Cet endroit me fait toujours angoissé.
-Qu'est ce qui pourrait nous arriver? dit-il tout en ricanant"
Un craquement de verre se fit entendre, Aria sursauta et Corentin blêmit. Ils continuèrent d'avancer en pressant le pas quand des hommes vêtus de noir les encerclèrent. C'était les rebelles. Le plus grand des hommes et le plus massif parla:
" Il ne faut pas se promener en ville. Rebelles? Dépouillé moi ça, ordonna cet homme."
Ils projetèrent violemment Aria qui tomba en avant, Corentin se précipita vers elle mais les rebelles l'attrapèrent fermement. Il essaya de se débattre quand quelqu'un le frappa à la tête. Les yeux de Corentin se tâchèrent de noir avant qu'il ne sombre totalement dans le néant.
Corentin se réveilla en sursaut, ses poignets et ses chevilles étaient attachées. Tout le monde était habillé en blanc même lui.
" Que se passe t-il? personne ne répondit. Répondaient moi! hurla Corentin.
-Tu t'es cogné la tête mon coeur.
Il reconnut la voix de cette femme qui avait parlé.
-Maman je veux sortir de là.
-Oui on va allait marcher."
Les hommes dans la pièce le détachèrent puis il put prendre sa mère dans ses bras.
Les couloirs du bâtiment étaient clairs. Tout le monde était heureux dans le plus beau des mondes.
" Maman on dirait qu'ils ont tous oublié la guerre.
- Eh bien ils se rassurent eux-mêmes voilà tout.
- Oui tu as raison. Tu as vue Aria?
- Corentin... Tu dois savoir qu...
- Aria !"
Il la vit ses cheveux noirs contrastaient avec ses vêtements blancs. Il la prit dans ses bras.
" Aria, tu m'as manqué.
- Toi aussi Corentin, tu m'as manqué. "
La mère de Corentin regarda son fils. Des larmes coulèrent sur ses joues. Son fils était en train d'enlacer du vide. La vie qu'il s'imaginait et sa bien-aimée n'ont jamais existé. Ce fou n'était plus son fils, elle décida de partir. L'abandonnait sera dure pour elle, mais il le fallait. Tel est le désespoir de l'asile.