Brèves de TARDIS

The Unforgiven (Nine/Rose)

Il était une fois une jeune femme nommée Rose Tyler. Elle était petite, mais elle était forte. Elle était intelligente, et elle était la personne la plus gentille sur Terre. Elle était bénévole dans beaucoup de d'organisations caritatives pour aider les plus démunis. Elle vivait dans un petit village, près d'une immense forêt, et elle était la plus belle femme sur Terre. Sa mère en était folle, et tous les garçons voulaient devenir son petit-ami. Chaque fois qu'un prétendant lui demandait ses faveurs, elle ne faisait que sourire et continuer son chemin. Elle ne se sentait pas prête à avoir un petit-ami, et même si elle était flattée par toutes ces demandes et ces compliments, elle refusait d'être plus qu'une amie pour eux. L'un d'eux, un homme qu'elle connaissait depuis toujours dont le nom était Mickey Smith, lui avait offert un chaperon rouge qu'elle portait chaque fois qu'elle sortait. On l'avait surnommée le Petit Chaperon Rouge.

Un jour, sa mère fit la cuisine pour les démunis dont Rose s'occupait et répartit la nourriture dans des boîtes en plastique. Rose fut chargée de les apporter à un autre village pendant que les repas étaient encore chauds, mais le chemin le plus court pour atteindre ce village était de traverser la forêt. Il y avait beaucoup de légendes à propos de cette forêt, et l'une d'elle disait qu'elle était habitée par un loup dont la fourrure était aussi sombre qu'une nuit sans étoiles et dont les yeux étaient aussi bleus que le plus clair des cieux. Le loup était le gardien de la forêt et empêchait tout le monde d'y pénétrer. Son hurlement à la lune était aussi beau que lugubre quand il résonnait dans le silence de la nuit. Des gens disaient que ce loup avait été humain des siècles plus tôt et qu'il avait été maudit après avoir commis le pire crime qu'un être humain puisse commettre : le meurtre d'un autre être humain.

Rose ne croyait à aucune de ces histoires alors elle n'avait pas peur à l'idée de traverser la forêt. Elle plaça toutes les boîtes dans son sac à dos, enfila son chaperon rouge et déposa un baiser d'au revoir sur la joue de sa mère qui lui intima d'être prudente. Rose sourit tout simplement, promit d'être prudente dans la forêt et quitta le petit appartement. Elle marcha rapidement vers la forêt et y entra tranquillement. Elle erra dans les bois, suivant le chemin de terre. La forêt était calme et belle avec ses fleurs, sa végétation et ses arbres immenses. Il y avait quelque chose de magique dans l'air, et les oiseaux chantaient une chanson fort sympathique. Cependant, plus elle s'enfonçait dans la forêt, plus elle devenait silencieuse. Les oiseaux arrêtaient leur chant et il faisait plus sombre, comme si la lumière du soleil ne pouvait pas passer à travers l'épais feuillage des arbres. Rose continua de marcher, peut-être un peu plus rapidement que précédemment. L'atmosphère devenait oppressante.

Rose ne le remarqua pas au début. Elle suivait le chemin de terre, chantonnant pour elle-même, suivant les indications des panneaux. Elle fronça les sourcils quand il n'y eut plus de panneaux. Cela voulait dire qu'elle était perdue au milieu de cette forêt. Elle continua de suivre le chemin de terre. Il n'y avait pas de bifurcation ou de carrefour alors c'était aisé mais si elle en rencontrait un, elle ne saurait pas quelle direction prendre. Ce n'était pas vraiment important pour l'instant. Elle entendit un craquement et se retourna. Ce fut alors qu'elle se rendit compte que la forêt était vraiment silencieuse, anormalement silencieuse, et qu'elle était seule. Il n'y avait personne dans les alentours. Son cœur commença à battre plus vite quand elle songea que les légendes étaient peut-être vraies au final. Peut-être y avait-il un loup quelque part, et ce loup était peut-être en train de l'observer à ce moment. Peut-être attendit-il le bon moment pour sauter hors de sa cachette et la dévorer.

Le silence et le fait que Rose se sentait observée la firent se sentir mal-à-l'aise. Elle marcha plus vite, courant presque pour sortir de cette forêt rapidement, mais elle trébucha sur une pierre et tomba. Elle s'écorcha les mains dans sa chute. Elle secoua légèrement la tête pour se débarrasser de l'étourdissement de la chute et s'assit. Elle se figea quand elle entendit un grognement et, quand elle leva les yeux, elle se retrouva face à face avec le loup de la légende. Il était aussi beau que la légende le disait, mais ils étaient assez loin de la vérité. Aucun mot ne pouvait décrire la beauté de cette créature sauvage. Rose était fascinée par sa fourrure qui semblait aussi soyeuse que brillante. Ses yeux étaient effectivement de la couleur du ciel le plus clair qui soit et des étincelles dorées brillaient dans le bleu des iris. Il était immense pour un loup, aussi gros qu'elle était grande, et ses babines baveuses étaient très, très proches de son visage. Elle pouvait même voir son museau bouger légèrement alors qu'il la reniflait.