SIENNE.

CHAPITRE IV

SIENNE.

Chapitre IV:

Elle ne pouvait contrôler les coups d'œil qu'elle lui lançait.

Bien sûr, elle savait pertinemment qu'elle n'était pas discrète. Du moins, pas pour la vision saiyenne.

À chaque regard supplémentaire, le froncement de sourcil du prince s'accentuait.

Elle le trouvait extrêmement séduisant dans cette tenue. Et dire que lui, à la base, refusait de la mettre...

Depuis qu'ils étaient arrivés, il n'avait pas quitté son point d'appui. Son dos n'avait pas cessé de reposer contre cette colonne de marbre. Il n'avait pas l'air d'avoir l'intention d'en partir.

Le trajet en voiture s'était fait en silence. Il avait d'abord souhaité s'y rendre en volant, mais elle avait tout de suite rejeter cette idée. Il ne pouvait pas s'exposer en pleine ville. Depuis, il ne lui avait plus parler. Sûrement par rancune.

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La soirée passa plus vite qu'il ne s'y attendait. De toute façon, il n'en pensait pas moins d'une réception terrienne: ennuyante et inutile.

Il avait passé tout son temps appuyé contre un poteau de marbre et n'avait absolument pas bougé.
Il était plongé dans ses pensées.

En effet, il ne faisait que de repenser à ce qu'il s'était passé lorsque cette humaine lui avait mit cet accessoire atroce qu'elle appelait cravate.

Que s'était-il passé ? Pourquoi s'était-il trouvé mal à l'aise à la vue de la poitrine de cette femme ?

Ce n'était pas comme si il n'avait jamais vu l'anatomie féminine.

Ce n'était pas comme si elle faisait beaucoup d'effort pour se dissimuler.

Elle portait souvent des vêtements, plutôt vulgaire aux goûts du Prince, mais qui moulaient à merveilles ces formes et qui lui faisait une magnifique taille de guêpe...

Quoi ? Comment pouvait-il savoir tout ça sur le style vestimentaire de cette terrienne ?

Ce pourrait- il que... qu'il.... qu'il l'admirait sans lui-même s'en rendre compte ?

Non.

C'était impossible. Il était le Prince des Saiyans, le Prince Végéta. Il ne pouvait pas ressentir une quelconque attraction pour cette vulgaire humaine...

Ou pouvait-il ?

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Elle n'aurait pas dû l'emmener. Elle le regrettais amèrement.

Depuis cette réception, qui datait déjà de plusieurs semaines, l'humeur du Prince était au plus bas et Bulma n'en comprenait pas la raison.

Si elle essayait de l'aider, il lui hurlait de ne pas le coller et de le choyer comme un enfant. Il disait que cela le dérangait dans son entraînement et qu'il ne le supportait pas.

D'un autre côté, si elle prenait des distances avec lui, il s'énervait contre le fait qu'elle n'était jamais là pour répondre à ses multiples requêtes.

Elle ne savait plus quoi faire.

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Cette femme le décontenançait de plus en plus.

Sa présence le gênait.

Son absence le hantait.