P.d.v Hoseok: ( retournons au moment où il s'est enfui de l'agence )
L'esprit toujours vide, je me retrouva dehors. Une fois à l'air frais, mes jambe se mirent par elles même à se mouvoir. Je me retrouva à courir en survêtement et en t-shirt alors que la pluie commençait à menacer.
Pendant plus d'un quart d'heure je courus comme un fou, devenant un vrai danger public. La vision altérée par mes larmes, je fonçais dans les personnes qui ne se poussaient pas à mon passage, ignorant leurs insultes et manquant de peu de me faire renverser par une automobile en essayant de traverser le boulevard.
Après mon long temps de course, les poumons en feu, je m'arrêta dans un parc à l'allure lugubre où seuls les sans abris auraient eu l'idée de s'y réfugier. De la terre boueuse s'échappait une odeur de pisse qui m'aurait dérangé si j'avais été dans mon état normal. Cet endroit m'aurait d'ailleurs foutu froid dans le dos si mon esprit était resté avec moi. À chaque pas, je frappais dans des canettes de bière abandonnées jonchant les allées de ce jardin aussi sale que mon âme. Après quelques minutes de marche, je me posa sur un banc afin de me remettre de mon effort précédent. Mes pieds me faisant souffrir, je retira mes chaussures pour examiner les dégâts. Ce n'était pas très joli à voir, des ampoules ornaient mes pieds de toute part, certaines ayant même déjà éclaté. Ne voulant pas rentrer tout de suite, je m'allongea sur ce banc pourri sans me rechausser et pris une grande bouffée d'air fétide tout en essayant de faire le point sur la situation actuelle.- J-Hope !!
- Oppa !Je me rassis en vitesse et regarda dans la direction d'où venaient les voix. À mon plus grand désarrois, un groupe de cinq fille à quelques mètres me faisaient de grands gestes de la main, s'approchant lentement de moi. Ne voulant voir personne ni prendre de risque, car je ne savais pas si ces filles me voulaient ou pas du mal, je pris mes jambes à mon coup sans remettre mes baskets, les abandonnants sur le banc. Lors de ma fuite, mon pied droit écrasa des morceaux de verre, me faisant gémir de douleur. Je continua ma course jusqu'à une ruelle où je me cacha espérant ne pas être repéré. La respiration courte, je me laissa glisser jusqu'au sol entourant mes genoux de mes bras et y dissimulant ma tête.
Malgré moi, les événements précédents de la journée me revinrent en tête. La peau douce de Yoongi couverte d'un pellicule de sueur, les joues légèrement teintées de rose, les lèvres gonflées, son corps si gracieux ne faisant qu'un avec son partenaire. Mais son partenaire n'était pas moi. Ce ne sera jamais moi. Jamais je n'aurais le privilège de le voir dans cet état à cause de moi. Jamais il ne soupira mon nom au creux de mon oreille. Pas une seule fois il ne sourira pour moi.
Parce que je suis laid.
Parce que je suis irritant.
Parce que je ne suis pas Jimin.
Parce qu'il ne m'aime pas.Sans pouvoir le retenir, un long râle s'échappa de ma gorge, faisant revenir les larmes qui s'étaient taries plus tôt.
Dernière mes sanglots, j'entendis du bruit. Mon cœur se mit à battre la chamade, la chance que les fans de tout à l'heure m'aient retrouvée étant très élevée. Mais à mon plus grand soulagement ou désarrois, je ne saurait le dire, ce ne sont pas des sasaengs qui m'ont découvert, mais un Yoongi à la mine inquiète et au souffle haché.
Sans que je ne comprenne ce qu'il se passait, ce dernier se mit à ma hauteur et m'enlaça. La chaleur qui se dégageait de lui brûla mon être. Je voudrais que cette sensation, non, ce moment ne s'arrête jamais. Hélas, je savais qu'après ce moment si doux tout redeviendrait à la normale, que je n'aurais plus affaire qu'au Yoongi froid et méprisant.
Rassemblant toute ma volonté, je le repoussa et me leva avec difficulté, mon pied me lançant et lui dit froidement :- Tu es la chose la plus dégoûtante à laquelle j'ai eu affaire.
[ Et voilà la première update de la soirée, en espérant qu'elle vous ait plus 😘
Keurkeur sur vos fesses ]
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Apprends moi à aimer [FR] YoonSeok
FanfictionPour une raison qui m'est inconnue, il me déteste. Quand nos orbes se croisent, il coupe le contact, le visage déformé par une expression haineuse. Malgré cet infime contact, je suis heureux, mais j'ai mal en même temps. Il me déteste, mais moi j...