JANE POW

PROLOGUE

_Russie_15h21_

"Tu es sûre que tu es bien arrivée ? Saine et sauve ? Avec tes affaires ?"

Une jeune femme, ferma la portière de sa camionnette et rivait son regard bleus devant ce bâtiment. Ses cheveux blonds furent soufflés par le vent et sa robe bleu ciel se soulevait légèrement, le vent lui donnant un certain repos contre cette chaleur.

Ses lèvres rosées s'étiraient en un sourire rassurant. Elle tentait de tenir son dernier carton d'un bras alors que l'autre était occupé par son téléphone.

- Oui, ne t'inquiètes pas.

"C'est la Russie ! Tu vis en Russie ! Les gens là-bas ils vont te faire boire des litres et des litres de vodkas ! Et comme t'es une brindille, ils vont vraiment te..."

- Loren, on en a déjà parlé.

Rentrant dans ce bâtiment vieillot et imprégné de poussières, Jena posa le dernier carton sur une des tables et s'assied sur une des chaises en bois vernis.

- Je ne risque rien ici.

Elle entendit son ami soupirer.

"Je m'inquiète juste pour toi Jane, c'est tout..."

- On en a déjà parlé, Loren.

"Oui oui. Bon ! Alors ce bâtiment ? Ton futur café ? Faudra te trouver du personnel avant l'ouverture tu sais ? Gérer un café toute seule, c'est comme faire le poirier avec un seul doigt."

Jane se leva de sa chaise et sortit pour admirer le petit fleuve qui se tenait juste devant son café.

- J'y penserai. Mais là, il y a du ménage à faire.

"Olalah ! Heureusement que je ne suis pas avec toi !" Lui dit son amie en ricanant.

- Tu seras déjà désespérée en voyant le bâtiment...

"Tu parles. J'espère que t'y arriveras. Bon, je dois y aller. Bonne chance à toi. S'il y a un problème préviens moi. Russie ou pas, je viendrais."

Jane souria face à la protection sans faille de son amie. Elles s'échangèrent quelques mots et rompaient contact.

Le vent frappait à nouveau la chevelure de Jane. Le soleil encore haut dans le ciel, elle regardait le fleuve en appuyant ses coudes sur le rebord de la barrière en pierre.

C'était la bonne solution, se dit-elle.

Elle sentit des regards lourds se poser sur elle. Se retournant pour voir d'où venait ce sentiment d'être observée, elle vit par une fenêtre une vieille dame qui la regardait. Prise par surprise, cette dernière fermit rapidement sa fenêtre avant de fermer ses rideaux.

Fronçant des sourcils, Jane regarda dans les alentours. Même si ce quartier est beau et jolie, elle ne savait pas pourquoi il n'y avait personne. Le ciel était dégagé, le soleil frappait les bâtiments, et la chaleur pouvait faure sortir n'importe qui.

Elle soupira et décida de rentrer chez elle pour tout ranger et tout nettoyer, laissant ses pensées farfelus dans un coin de sa tête.

C'était la bonne solution...
Penses le côté positif.
Même si l'endroit est un peu sombre et reposant...

À suivre...