Donc comme je vous le disais, c'est la première histoire que j'écris... J'espère qu'elle vous plaira.
***
Marie Juvel emmena ses enfants, Jeanne et Lila dans un parc. Elle leur dit qu'elle s'absentait une heure ou deux et qu'il fallait qu'elles restent là et qu'elles ne parlent a personne. Jeanne et Lila jouaient encore dans le parc quand leur mère revint, une heure après, une lueur étrange dans le regard. Elle dit à ses filles de ne surtout pas dire à leur père qu'elle les avaient laissé seules.
*
Le soir, le père, Léon Juvel, rentra de son travail. Trois jours passèrent, calmes et tranquilles. Le soir du troisième jour, Léon alluma la télévision pour regarder les informations. En gros titres, l'annonce du meurtre du maire de la ville, Henri Michelare, retrouvé étranglé dans la chambre d'un immeuble. C'était un homme peut apprécié, qui faisait couler la ville. Le présentateur annonça qu'une enquête avait été ouverte et que la police recherchait activement le meurtrier. A cette annonce, les yeux de Léon s'agrandirent et sa femme devint blanche comme un linge. Les enfants qui ne comprenaient pas commencèrent a poser des questions, à demander ce qu'il se passait :
- Qu'est-ce qui se passe?
- Quelqu'un est mort?!
- Qui?
- Pourquoi?
- Maman !!!
- Papa !!!
Se mirent-elles à hurler.
Leurs parents, ne sachant pas comment les calmer, leur expliquèrent qu'elles comprendraient quand elles seraient plus grande. Léon demanda le silence car le présentateur donnait de nouvelles informations sur l'affaire Michelare. Il déclara que la police avait découvert l'heure du meurtre et que de l'ADN avait été retrouvé sur le corps de la victime et envoyé aux analyses. Marie devint plus pâle et les yeux de son époux s'agrandirent encore. Ils envoyèrent les filles aux lit. Le présentateur annonça ensuite qu'il n'avait pas plus d'informations et qu'il faudrait attendre les avancées de l'enquête. Marie s'était relâchée d'un coup en apprenant que l'on avait pas plus de détails. Mais son mari remarqua son soulagement se demandant la raison de sa réaction, il se mis à la questionner :
- Que se passe-t-il chérie? Tu semble soulagée. Tu ne l'aimais pas beaucoup cet homme pourtant Je me trompe?
- Hum Non, je ne l'aimait pas du tout !! Il était je c'est-à-dire que non, je ne l'aimait pas. répondit-elle, rouge pivoine.
- Tu ne l'a pas tué, rassure moi? lui demanda-t-il.
-Hein !? Moi?! Mais ! NON !! se défendit-elle. Que vas-tu imaginer ? Tu n'est pas sérieux !?
- Je ne sais pas commença-t-il.
Elle l'interrompis en prétextant une migraine pour échapper aux questions de son époux. Cependant, Léon resta songeur et se demanda pourquoi sa femme était si étrange.
*
Le lendemain, la police frappait à la porte de la maison. Léon alla ouvrir et le lieutenant de police, Marshall, lui demanda si sa femme était là. Celle-ci descendit les escaliers et alla voir qui frappait à sa porte à cette heure si matinale. Le lieutenant lui demanda de les suivre au commissariat de police. Marie, devenue blanche comme la neige, se laissa entraîner par les policiers, qui ignoraient les protestations de son époux. Arrivée au poste, Marie fut conduite dans une salle d'interrogatoire et le lieutenant, qui entrait à sa suite, lui demanda de s'assoir. Elle obéit. Il s'assit en face d'elle et lui annonça qu'on avait retrouvé son ADN sur le corps du maire, il lui en demanda la raison. Elle rougit violemment avoua à Marshall avoir eu une liaison avec Henri Michelare.
- A-t-il voulu rompre avec vous? l'interrogea Marshall. Aviez-vous une raison particulière de lui vouloir du mal?
- Non ! Je voulais quitter mon mari ! on devait se marier ! Ce n'est pas moi je vous le jure gémit-elle.
Après un débriefing avec ses collègues, Marshall laissa partir la jeune femme. Ce ne pouvais pas être elle la meurtrière, elle n'avait pas assez de forces pour avoir étranglé la victime. Ils avaient trouvé l'ADN d'une autre personne sur la scène de crime. Il décidèrent donc d'interroger le deuxième suspect L'époux de Marie, Léon. La police avait de plus, grâce à Marie, découvert le potentiel mobile du meurtre. Ils retournèrent donc au domicile des Juvel, Léon leur ouvrit la porte. Ils demandèrent à celui-ci de les suivre au poste. Il refusa de les accompagner, mais les policiers le menacèrent de recourir à la force. Jeanne et Lila étant dans la pièce d'à côté, il se laissa donc emmener. De retour dans la salle d'interrogatoire, le lieutenant commença a poser des questions au suspect :
- Monsieur Léon Juvel, vous êtes, en ce moment, le principal suspect dans l'affaire du meurtre du maire, Michel Michelare. L'homicide ayant eu lieu le lundi 5 novembre à 18h, où étiez vous ce jour à l'heure dite?
- J'était dans ma voiture, je rentrais du travail. répondit le suspect.
- A quelle heure finissait vous votre journée?
- A 16h mais je faisait des heures supplémentaires ce jour là.
- Y avait-il quelqu'un avec vous à votre lieu de travail?
- Non, je devais fermer le cabinet d'avocat où je travail. J'était seul. avoua Léon.
- Vous n'avez donc pas d'alibi. Saviez vous que votre femme vous trompait avec monsieur le maire? enchaîna le lieutenant.
- Oui, je le savais. Je les avaient vu un jour en passant devant l'hôtel où cet idiot est mort.
- Monsieur Juvel, il n'a été mentionné nulle part, ni aux informations, ni dans un journal, le lieu du meurtre annonça Marshall. Vous ne pouviez pas en connaître le lieu à moins d'être l'auteur du crime.
- Je veux parler à mon avocat.
Le lieutenant sorti de la salle et se rendit de l'autre côté du miroir sans teint. Il parla de l'interrogatoire avec ses coéquipiers, il ressorti de cette discussion que Léon Juvel était coupable. Il ne pouvait en être autrement, comment aurait-il pus connaître le lieu du crime à moins d'y être lui-même.
*
L'avocat du suspect venait d'arriver. Il eu un entretient avec son client, puis Marshall entra dans la salle. Il annonça à monsieur Juvel qu'il avait le choix. Avouer le meurtre et avoir, peut-être, une réduction de peine, ou bien ne rien avouer et être condamné à la peine capital pour homicide. Léon pris le papier et le stylo que lui tendait le lieutenant et il apposa ses aveux par écrit, après les avoir détaillés :
Après avoir vu sa femme et son amant s'embrasser devant l'hôtel, il s'était mis a suivre sa femme lorsqu'elle s'absentait. Le jour du meurtre, il était dans une colère noire, et avait cédé à ses instincts. Ayant attendu que sa femme sorte de la chambre, il était entré juste après dans la chambre. Avait assommé le maire avec une statuette se trouvant dans l'entrée puis avait enserré le cou de celui-ci dans ses mains et avait serré jusqu'à ce que sa victime meurt. Il s'était ensuite enfuis de l'hôtel et était rentré chez lui.
*
Léon Juvel fus condamné à perpétuité et se pendit dans sa cellule, sa femme refis sa vie avec un autre, et ses filles, trop petites a ce moment, furent élevée par le nouveau mari de leur mère. Le lieutenant poursuivi sa carrière et résolue de nombreuses autres affaires.
FIN
Je vous remercie de votre lecture et de vos conseils et commentaires.
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Vengeance et trahison
Short StoryUne histoire policière assez courte. La première que j'écris. Je vous laisse me dire ce qui va bien ou pas...