Une arrivée soudaine

7 0 0
                                    

[Avertissement : L'histoire se passe dans une autre timeline du jeu, comme-ci Frisk n'était jamais tombé et plus aucun humain n'était venu entre temps. Il y aussi quelques avis personnels, ce texte est sorti après le Patch FR mais ne comporte pas les noms de celui-ci (Villes, personnages,...) merci d'avance, en espérant que cela vous plaira !]

L'UNDERGROUND. Il doit bien se trouver quelques part. Cela fait déjà plusieurs heures que je tourne en rond, enfin, j'en ai l'impression. Cette forêt est beaucoup plus immense que je ne le pensais... Mais pas d'inquiétude, j'ai tout prévu. Mon sac est rempli de victuailles, un sac de couchage, une carte, une boussole, mon appareil photo et dans ma poche mon téléphone.
Lors de ma première recherche, je n'ai pas trouvé grand chose, même quasi rien qui pouvait me mener sur le droit chemin mais je sais qu'au plus profond de moi, j'ai avancé. Je n'abandonnerai pas et je prouverait à tous, que le monde des monstres existe bel et bien.

J'ai préparé mon sac de couchage dans un petit coin isolé de la pluie et de l'humidité. Il fait froid, je frissonne de partout et je commence à avoir faim. Je dévore alors les sandwichs que j'avais précieusement préparé, emballé dans une boîte et je me couche assez tôt pour reprendre des forces.

Le matin, je me suis faite réveillée par le bruit d'un animal. Foutu animal ! Il était trop tôt pour me lever mais impossible de refermer l'oeil...
J'ai donc continué mes recherches.

Oui je leur prouverait à tous, à tout ces humains que L'UNDERGROUND existe, que ce n'est pas seulement des légendes inventées par nos ancêtres...
La curiosité me titille tellement que je finis par tomber de loin, nez à nez avec une immense butte de terre.

-Le voilà !
M'écris ai-je.

J'étais excitée comme une puce mais cette excitation ne dura pas longtemps. J'ai mordu sur ma chique et j'ai commencé à gravir le mont. Je tremblais, je transpirai, j'avais peur.
Quelle idiote je suis ! J'ai déjà peur de monter sur une échelle et me voilà en train de monter un mont ! Et le pire dans tout cela ? C'est que si je rate mon coup, je suis prête à connaître une mort certaine ! Un bref contact sur le sol et je n'existais plus.

Non non ! Je devais leur montrer la vérité. Avec beaucoup de mal et beaucoup de temps, je l'ai gravis. Une fois en haut, je me suis allongée sur la terre ferme, ma tête tournait, je continuais à trembler mais de moins en moins... Je me calmais.
A moi-même, je me disais pour m'encourager que le plus gros était fait, même-ci au fond, je savais que je mentais.

Après avoir repris mes esprits et en vérifiant que j'étais toujours en vie, j'ai brandis mon appareil photo afin d'immortaliser ce moment. Quelle belle vue d'ici !
Je me suis engouffrée dans un passage. Il faisait très sombre et je ne voyais presque rien à cause des plantes qui avaient envahis l'espace.
J'ai sorti mon téléphone afin d'activer la lampe torche, l'ai glissée dans une protection anti-choc et l'est entourée autour de ma ceinture.

En face de moi, un immense trou, cela me redonnait des vertiges. Il valait mieux que je ne regarde pas !
J'ai sorti de nouveau une corde de mon sac avec l'harnait de sécurité et les aient accrochés fermement à un rocher. Je me suis laissée pendre à la corde afin de descendre jusqu'au fond. Elle avait l'air si bien attachée, mais malgré tout, au beau milieu du chemin, la corde se détacha.

Mon corps tomba d'une grande hauteur, se cogna contre les parroies et, mon sac me rattrapa. Il se coinça dans quelques grosses racines qui sortaient du mur. Évidemment j'étais plus lourde que ce que le sac pouvait porter, il se déchira et je finis ma route étalée dans un petit champ de fleurs.

Je n'avais pas tellement mal, plutôt peur que mal. Je me suis relevée assez vite et j'ai contemplé avec horreur l'état de mon matériel. Ma nourriture n'étaient plus que bouillie (Et qui voudrait manger une nourriture écrasée sur le sol ?), mon sac de couchage avait l'air d'avoir vécu la guerre et mon téléphone, malgré la protection, n'a pas survécu au choc.

Je ne pouvais plus appeler à l'aide et il faisait sombre. J'ai ramassé mon brol avec dégoût et j'ai continué mon chemin en observant ce qui se trouvait devant moi. Une belle arche, avec un drôle de signe dessus, un signe que j'avais déjà vu dans les bouquins de l'histoire de la guerre entre les humains et les monstres.

Ce signe me réjouit, j'étais sure de ne pas m'être trompée de mont. C'était le mont EBOTT.

[UNDERTALE] Une différenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant