Prologue

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     Cléo se leva pour aller en cours comme tous les jours, enfin sauf qu'aujourd'hui était un jour spéciale puisqu'elle fêtait ses dix-sept ans. Elle descendit voir son père, et prit son petit déjeuner, qui avait vraiment un drôle de goût alors que c'était la chose qu'elle préférait manger au monde. D'ailleurs son petit déjeuner ne resta pas longtemps dans son estomac et elle courut aux toilettes. Son père commença à s'inquiéter mais Cléo lui assura qu'elle allait bien. Elle remonta prendre sa douche et se brossa les dents. Elle coiffa ses longs cheveux blond platine, maquilla ses magnifiques yeux turquoise, et mis son rouge à lèvre favoris. Elle s'empressa ensuite d'enfiler son magnifique uniforme de luxe composé d'une jupe courte à carreaux bleu, blanche et noir, d'un chemisier blanc, de longues chaussettes bleues, d'une cravate assortie à sa jupe, ainsi que d'un blazer bleu marine avec l'écusson de la New York School Academy. Cleo enfila ses escarpin vernis noir, puis pris ses clés de voiture, son sac de cours -un sac de luxe à 800 dollars- et partit aussitôt au lycée.

En arrivant devant le lycée, elle alla aussitôt voir Ethan, son petit ami, et l'embrassa. Il la prit dans ses bras un long moment pour lui souhaiter son anniversaire, et lui offrit son cadeau. C'était un collier en or blanc avec un demi cœur, où l'on pouvait deviner qu'une fois réunit avec la seconde moitié il y avait écrit : "je t'aime pour toujours ". C'était le plus beau cadeau qu'il puisse lui faire.

Tous ses amis l'entouraient à présent pour lui souhaiter un joyeux anniversaire, en passant dans les couloirs même des étudiants qu'elle ne connaissait pas lui souhaitèrent une belle journée. Après tout elle avait tout elle avait été élue meilleure élève de l'année les trois années précédentes et on l'avait élu reine du bal de la rentrée, ils la connaissaient surement. Pourtant ça ne changeait rien au fait que sa mère n'était pas là pour ses dix-sept ans, comme pour ses 16 ans, ses 10 ans ou ses 2 ans. Elle ne se souvenait pas d'elle et pourtant elle lui manquait continuellement. Tous ces gens qui l'appréciaient ne remplacerait jamais l'amour de sa mère, qui hantait ses pensées. Mais Cléo mit ses peines de côté, aujourd'hui allait être une belle journée. Ça devait l'être.

En cours tout se passait à merveille ce jour-là, elle n'avait eu que des A et tous ses professeurs la félicitèrent. Sa meilleure amie et elle avait prévu de déjeuner ensemble pour s'occuper des préparatifs pour le bal de Noël. Mais lorsqu'un garçon de son cours de littérature anglaise se coupa avec son exemplaire de Pride and Prejudice, Cléo sentit son cœur se soulevé, elle se sentait aussi terriblement affamée, comme si elle n'avait rien avalé depuis des semaines, des mois même, la salle se mit à tourbillonner avant que la jeune fille s'évanouisse.

Lorsqu'elle se réveilla elle se trouvait à l'infirmerie. Les murs était couleur saumon vaguement délavés, ils ne devaient pas avoir été repeint depuis au moins trente ans, pour un lycée de grand luxe on se demandait où passait les 10 000$ de frais de scolarité à l'année. Il y avait 8 lits en rang le long du mur et un peu de matériel médical avec quelques médicaments dans un coin de la pièce. Un rideau pouvait séparer tous les lis les uns des autres. Cloé referma les yeux et pensa à son lit et à quel point elle le trouvait confortable et moelleux à côté de celui de l'infirmerie qui était dur comme de la pierre avec des draps qui n'ont pas été lavés depuis au moins six mois. Elle aurait tout donné pour y être en ce moment même. Elle sentit un léger vent l'effleurer, alors qu'il n'y avait aucune fenêtre ni ventilateurs dans la pièce. Et lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle se trouvait dans sa chambre, et non à l'infirmerie comme quelque seconde auparavant. Elle se leva malgré ses vertiges et alla dans le bureau de son père. Toute cette journée était bien irréaliste. Elle allait se réveiller, c'était certain. Il était impossible que tout ceci soit réel.

- Tu es déjà rentré ?! Mais il n'est que midi, lui dit-il étonné.
- Je ne me sentais pas très bien, l'infirmière m'a autorisé à rentrer. Je monte, je suis très fatigué ... finit elle pas dire, ce n'était qu'un demi mensonge après tout.
- D'accord, si tu as besoin de quelque chose appelle moi, lui répondit-il inquiet .
- Oui, je t'aime
- Moi aussi je t'aime
- Papa ?
- ... 

Vampire's love storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant