Le chamboulement de ma jeunesse.

Edouard.

Moi: Édouard lâche moi s'il te plaît c'est pas le moment, faut que je me calme seule.

Édouard: hors de question! Aller arrête de faire ta gueule de con et viens avec moi.

Moi: on va ou?

Édouard: on sèche!

Moi: quoi? Non Édouard mon père va me tuer!

Édouard: mais t'inquiète pas il ne le saura pas, ils n'envoient pas de messages dans ce lycée.

Moi: bon d'accord.. mais à 17h30 FAut que je sois chez moi.

Édouard: t'inquiète pas fait moi confiance.

On part du lycée en direction de l'arrêt de bus. Il m'emmène en pleins centre de New York, on fait les boutiques, on rigole, puis on prends un chocolat chaud avec une clope et on va se poser dans un parc.

Édouard: bon alors raconte moi ce qui se passe avec ce mystérieux Charlie.

Moi: c'est mon ex..

Édouard: pourquoi ton ex? Il s'est passé quoi?

Moi: il m'a trompe avec ma meilleure amie.

Édouard: sérieusement?

Moi: j'ai l'air de rigoler?

Édouard: non désolé... tu l'aimes encore?

Moi: non.

Édouard: alors pourquoi tu réagis comme ça?

Moi: parce que c'est au dessus de mes forces, à chaque fois que je croise son regard, je le revois en train de coucher avec ma meilleure amie, et ça me dégoûte putain j'ai tant de haine envers lui je lui en veux tellement!

Édouard: si tu as encore de la haine c'est que tu n'as pas réellement tournée la page.

Moi: je sais pas... même ici il arrive à me pourrir la vie!

Édouard: ça va s'arranger j'en suis certain, aller viens il faut y aller il est déjà 17h00.

On reprends le bus en direction de chez moi. Au niveau de mon arrêt je le fixe longuement et lui fait un bisous sur la joue.

Édouard: que me vaux cette honneur?

Moi: merci pour tout Édouard, à demain.

Puis il me fait un câlin pour me dire au revoir.

Arrivé chez moi je regarde mon téléphone et je vois 6 messages d'emily affolé car je ne suis pas en cours, ce qui me fait rire, je lui envoi un message qui dit " mdr pardon je n'ai pas regarde mon téléphone, je t'explique tout demain promis. Bisous".

Il commence à bien me plaire Édouard, mais j'ai une part de moi qui pense encore à Charlie...