5680...
5680 jours que je suis ici.
Si après autant d'année j'ai décidé d'écrire, c'est parce que j'etouffe.
Entre les nombreuses questions que je me pose, les disputes familial et ma solitude mentale, je deviens dingue.
La vie se résume t'elle toujours à la même routine ennuyeuse ? Les gens sont bloqués dans leurs délires, ils veulent être heureux, quand on leurs demande leurs rêves ils répondent "avoir une maison, une famille".
Je trouve ça triste... sur mon lit de mort j'aimerais pouvoir me dire que j'ai aidé la civilisation, que j'ai fais avancer le monde...
Je ne peux comprendre qu'on se dise qu'on vas mourir sans avoir fait évoluer l'espèce.
Si nous sommes ici, il y a une raison mais si chaque personne rêve de ne rien faire, alors comment avancera t'on ?
Si chaque brindille reste à sa place, l'herbes ne poussera jamais...
Et avec cette furieuse envie de changer le monde qui me suit depuis la maternelle s'ajoute mon impression de futilité.
Je n'arrive plus à comprendre l'attachement, aux gens, aux objets...
Tout est si éphémère dans le temps.
Tout est une boucle infini qui revient... tout sauf le temps. Le temps est la seule chose qui quand il part, ne revient jamais.
Mais plus les années passent plus je regrette de n'avoir rien fait d'extraordinaire.
J'ai l'impression que chaque mot prononcé est stupide, j'ai l'impression que je n'avance pas.
J'aimerai rêver d'une petite maison, d'être heureuse comme tout le monde... Mais je ne peux pas ! Je dois faire quelque chose qui changeras tout, quelque chose de si grand que tout le monde s'en rappelera !
je ne peux pas me résumer à juste vivre ma vie et être heureuse... J'ai besoin de plus !
J'ai cette obstination à évoluer.
J'ai ce destin tout tracé...
J'en perd la tête, j'en deviens folle !
De nombreuses fois j'ai voulu en finir avec ma vie, mais ce petit espoir de faire avancer l'espèce me stop.
Je ne serai jamais en paix tant que je n'aurai pas fait cette chose exceptionnelle.
Un fabuleux destin pensez vous... ou plus tôt un fardeau des plus tragique.
Mon esprit ne peut s'arrêter de penser, de toujours tout remettre en question et même parfois de ne pas trouver de solution.
Ça m'exaspère de ne pas avoir de réponses.
Mon sommeil en est perturbé, ma joie et mes pleurs aussi... à quoi ça sert de pleurer, de rire ? Ça ne fera pas avancer ma petite vie.
je reste muette face à toute ces gens qui n'espère que paix.
je suis partie trop loin pour reculer...
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Journal De Bord D'une Suicidaire
PoetryAu creux de ma plume, j'y trouve un certain réconfort. Au bord du gouffre