"Zzzz" on entend un lampadaire qui grésille. Nous sommes en Automne deux-mille-seize. Le froid a envahit les rues. Les arbres sont dénudés perdant leurs feuillages. Un épais brouillard empêche toute anticipation de la venue des passants. Les rayonnements de lumière des lampadaires macules le sol. Plein de feuilles rouges et jaunes. Lui donnant un effet rougeâtre et sanguin. On aperçoit une chaussure noir réfléchissante de cire maculer sous les feuilles. Un homme est adossé contre le dossier d'un banc boisé. Pour le moment on en voit que le dos; il est droit comme une règle. Il porte un manteau londonien long et noir. Sa coupe est droite et parfaitement tailler à ses dimensions de mannequin. Notre vision pivote lentement en arc de cercle autour de ce banc pour se stopper a une vision de lui de profil. On découvre alors un homme âgé d'une vingtaines d'années. Ayant un visage pur d'aucune impureté, charmeur aux traits anguleux et rigide. Et aux yeux noirs et profonds dessinant ceux d'un faucons.
Il semblait sans aucunes émotions voir triste fixant sans relâche son smartphone. Il redressa lentement ça tête regardant devant luit l'invisible, la transparence. Son esprit semblait présenter une anomalie de fonctionnement. On aurait put balayer nôtre main devant ses yeux ils n'aurait pas fait l'ombre d'un mouvement. Notre regard se porte alors lentement en direction de l'écran de son smartphone. Où l'on eut pu lire : "J'ai envie que l'on se sépare." "Aujourd'hui à 23:03".
Après cinq minutes d'absence comatique. Il se décida enfin a répondre : "C'est d'accord." "Aujourd'hui à 23:08". Il ressentit alors comme un coup de canon qui retentissait le long de son corps et de son être. Ce coup de canon laissait paraître un écho en lui. Annonçant la fin de tout chose et toute espoir. L'homme senti alors une déchirure au niveau de son cœur. Son mental n'avait jamais autant été sollicité pour faire taire une douleur aussi effroyable qu'invisible. Tous ses efforts était inefficaces la douleur persistait voir augmentait. C'est alors qu'une grande vague forte et pleine de malêtre partit du bout de ses pieds pour remonter jusqu'en haut de son corps. Cette vague balayait tout sur son chemin, elle semblait absolument vouloir sortir de lui. Une larme coula le long de sa joue d'une traite lente et droite. Lui qui ne pleurait jamais lui qui n'avait jamais eu à le faire se voyait prit au dépourvu par de telle émotions. Seulement il ne comprenais pas pleurer n'était pas sensé le tranquilliser ?
L'homme se leva. Il ne faisait plus attention a lui, pour lui plus rien n'avait de sens. Il prit la bouche du métro pour rentrer chez lui. Le corps et l'esprit complètement momifié. Il passa sa carte de transport machinalement. Il ne regarda même pas l'emplacement d'insertion ni la porte qui s'ouvrait du wagon. Sa tête était orientée vers le bas mais on aurais dit qu'il regardait à travers le sol.
Un morceau de lui s'en était aller. Il ne c'était jamais imaginé vivre une telle douleur dans une telle situation. Il se rappela alors d'une phrase qu'il avait lu : "Souvent on ne reconnais l'amour que quand on la perdu".
Arriver dans son studio, il ne prit même pas la peine de fermer le verrou de la porte. Il enleva ses vêtements les jetant sur le canapé. Puis se jeta sur le lit et s'endormit.
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Un homme nouveau.
RandomL'homme peut dans sa courte vie naître de nombreuses fois. Lors de ce processus de renaissance il va s'améliorer, évoluer. A la manière d'un reptile sa peau va muer étant l'ancienne personnalité qui l'habitait. Son être va alors se transformer pour...