If The Dream Stops.

Chapitre 1: Le commencement.

Réalité.

1 Minute. Un jeune brun au milieu du terrain et un ballon à ses pieds. Il pousse un soupir. Il jette un regard au compteur. 30 secondes. C'est maintenant ou jamais. Le mécheux commence à courir en tapant dans le ballon tout en esquivant ses adversaires d'une facilité effrayante. Les gens dans le public hurle son nom. Son coeur bat de plus en plus vite tandis qu'il approche des cages. Il n'y a aucun joueur handicapant. Louis lève la jambe, prend son élans, tape avec son pied de toutes ses forces dans le ballon avant que celui ci ne décolle du sol.

Tout le monde retient son souffle, un silence de mort s'installe. Louis ne bouge plus, plus aucun joueur ne bouge mis à part le gardiens. Il se jette sur le côté en levant les bras mais la balle vole et passe entre ses bras avant d'arrêter sa course dans les filets. Le but de la victoire. Le stade entier se lève et cri alors qu'un sourire victorieux se dessine sur les lèvres du brun. Il a réussi, il a marqué à la dernier minute le but décisif. Les autres joueur de l'équipe de Doncaster se jette sur lui en criant et en riant. L'euphorie totale. 

Les footballeurs se dirigent tous vers les vestiaires ou la joie continue. Louis se fait féliciter de tout les côté et il est heureux. Il se sent fière. Le brun se dirige vers son casier tout en enlevant son t-shirt. Il replace ses cheveux d'une main et ouvre son casier de l'autre. Il range son haut avant d'en prendre un autre et de l'enfiler. 

Une main froide se glissant dans la nuque de Louis le fit sursauter. Il tourna la tête et vu sa très chère amie, Eleanor. La petite brune claqua un baiser sur sa joue avant de sautiller partout comme une petite folle. 

- Tu as gagner Louis! 

- Nous avons gagner, El'.

- Oh, ne sois pas si modeste je t'en prie! Tu as quand même marqué le dernier but! gloussa t-elle. 

- Ouais.

Le mécheux marmonna dans sa barbe quelques mot incompréhensible avant qu'une autre main ne se pose sur son épaule, et cette fois ci c'était son meilleur ami, Zayn.

- Et bah toi alors! T'as tout déchiré Lou'! On est les meilleurs!

- C'est clair! T'as assuré aussi Pakpak. 

Ils se firent une accolade amical avant qu'Eleanor ne décide de les laisser tranquille pour aller avec les cheerleaders. Zayn la regarda partir des vestiaires alors que Louis avait déjà détaché son regard de la brunette. 

-  Bon tu viens à la fête?

- Nan, j'ai pas envie. Ca te dit une soirée FIFA entre mec? 

- J'appelle Liam?

- Ok!

Les deux jeunes partirent donc des vestiaires de cette grande fac pour rejoindre la Jeep de Zayn. Ils montèrent à l'intérieur, le basané au volant puis partirent de la fac pour aller chez Louis. 

- Y'as tes parents chez toi? demanda le métisse sans quitter la route des yeux.

- Très drôle comme blague! 

- Ben quoi?

- Ma mère doit encore être chez son psy pour avoir ses putain d'anti-depresseur à la con et mon père au fond d'un bar en train de se saouler la gueule parce qu'il n'as pas le contrat de 3 millions.  

- Elle est vraiment cool ta vie! ironisa Zayn.

- T'as vu ça ! s'exclama Louis dans un léger rire.

Il est bien clair que les parents de Louis n'étaient pas les parents de l'année. Sa mère avait commencer à se shooter à partir du moment ou elle avait vu la voiture de son mari garée au parking d'un motel, la voiture de sa dévouée secrétaire juste à côté. Quand à son paternel, il était à la tête d'une grande entreprise de management et n'était jamais présent pour lui, de plus l'alcool était l'une de ses grandes passions.