11 (tu viens du chapitre 4 ou 32)

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Tu bifurques immédiatement à droite et marches d'un pas feutré.

Le chemin est long et sinueux.

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Au plus tu avances, au plus ce chemin te semble éclairé et... magique ?

De majestueuses plantes, dont les troncs mordorés s'insèrent à des branches ramifiées portant des feuillages multicolores, constituent une vaste forêt sinueuse.
Aussi, le roucoulement des oiseaux emplit l'atmosphère d'une couche de bonheur.
Le ciel, quant-à lui est d'un bleu éclatant.
Le soleil flamboyant cogne ardemment mais tendrement cependant, instituant alors une chaleur idéale à la zone.
Une herbe verdoyante recouvre l'intégralité du sol pailleté.

Tu es bouche-bée.
Tes yeux sont écarquillés d'administration.

Tu te croirais au paradis. Mais tu n'es pas mort... Pas encore...

Soudain un ricanement strident retient ton attention. Il provient à quelques mètres de toi.

Curieux, tu t'y rends.

Soudain tu plaques une main sur ta bouche et recules vivement derrière un arbre.

Ta respiration est saccadé.

Des nains !? Des nains !? Tu penses.

Pour t'assurer de n'avoir pas rêvé, tu décales adroitement ta tête en la faisant dépasser du tronc.
NON, Tu n'as pas rêvé !
Entre les arbres, une bande de nains est adossé à une petite table de bois brun sur laquelle repose mille et un dessert. Mais ce ne sont pas des nains humains. Ils sont... féeriques, différents, plus petits. Plus repoussants.

Soudain, alors qu'il mangeaient comme des morfales, ils te surprennent à les espionner et se tournent vers toi, avec des gestes d'automates répondants au même signal. Les uns après les autres, leurs bouches s'ouvrent. S'ensuit d'un concert de grognements, de sifflements, de grincements épouvantables, de stridulations d'aboiements féroces qui communiquent tous la même fureur, la même frustration.
Ils se taisent et s'arrêtent aussi brusquement que si quelqu'un venait de débrancher la prise d'une chaîne stéréo.
Ils te jettent un regard haineux te rendant responsable de ce silence soudain.

Puis l'un d'entre eux, le chef sans doute, se lève, se racle la gorge et articule dans un sourire malsain :
- Désolé pour cette cacophonie. Nous pensions avoir affaire avec un prédateur...

Il fait une courte pause puis reprend :
- Voudrais-tu t'asseoir à notre table pour déguster quelques sucreries en notre compagnie ? Tu as l'air d'avoir faim... Viens donc nous rejoindre.

Tu clignes des yeux, stupéfait et abasourdi.

À toi de choisir.

RDV chapitre 29 pour ---> Fuir.
RDV chapitre 31 pour ---> Les rejoindre.

L'HISTOIRE DONT VOUS ÊTES LE HÉROS - Jardin SecretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant