《 La mort à minuit joue un air de danse, sur son mystérieux violon. 》[•]
Dévoré, chaque jour, par les angoisses cauchemardesques de l'esprit.
Ne jamais en sortir indemne. Des cicatrices qui perforent la peau, la brûle, l'avale. Lui inflige les pires douleurs. Mais le silence, bien plus impitoyable, recouvre ces funestes cris de désespoir d'un voile opaque et impénétrable. Pas un mot, pas un son.
Brûler. les organes qui s'embrasent, se calcinent. Disparaître dans une épaisse fumée, mais pâle comme un ciel d'hiver.
Violence et pureté se vouant un amour tendre et boulversant.Une odeur âcre flotte dans l'air. La mort, nuage lourd pesant au dessus de nos crânes, menace d'apparaître. J'implore la miséricorde. Mais je La sent approcher.
Les astres, formes désarticulées et figures monstrueuses, fredonnent alors cette chanson entêtante, et dansent, encore et encore, autour de ce feu ardent au rythme des battements de mon coeur, hurlant aux Dieux et aux Ciels d'hostiles formules et incantations.
Le Diable s'engage finalement dans cet éternel ballet macabre, attirant la reine Mort dans ses bras et, embrassant de ses gestes langoureux, la mélodie résonnant au creux de nos corps brisés.
Æther, Obscurité et Chaos, invoqués par les divinités célestes et autres muses de la nuit, s'immiscèrent alors sous ma peau, rongèrent ma chair, mes os et mon sang, chantant de leurs voix dissonantes, l'histoire des dieux immortels.
[•]
《 La mort continue de racler sans fin son aigre instrument. 》