Une semaine, une semaine que mon père est dans le coma, une semaine qu'il n'a pas ouvert les yeux, une semaine que je vais le voir chaque soir, une semaine que je m'en dort à côté de lui à l'hôpital, une semaine que je suis terrifié à la simple idée d'un coup de fil.
Il y a une semaine tout allait bien, je venais de reprendre les cours au lycée et il n'y avait eu aucun problème jusqu'à ce coup de fil. Alors que j'étais en cours d'histoire avec mon meilleur ami Scott, l'hôpital m'a appelé. Mon père venait de faire un malaise et était tomber dans le coma. C'est ce jour là que j'ai fait ma première crise d'angoisse. Mon cœur semblait vouloir sortir de ma poitrine et mes poumons ne voulaient plus respirer. Depuis je passe mes soirée là bas et mes journée au lycée à essayer de ne pas paniquer.
Le premier cour de la journée vient de commencer et je suis déjà crevé, je ne dort pas plus de quelques heures par nuit. Je finis toujours par faire des cauchemars qui me réveille en sursaut. Alors je ne ferme pas l'œil de la nuit, jusqu'à ce moment où je m'écroule de fatigue.
Je sais que la situation inquiète tout le monde et surtout Scott car lui aussi est très proche de mon père. Mais personne ne comprend exactement ce que je ressens. Si je le perd lui, si je perd mon père, je perd tout. Il ne me reste plus que lui comme famille et je ne pourrais pas me relevé après une perte comme ça. Je sais que ça me fait passer pour quelqu'un de faible et c'est sûrement le cas mais la vérité est que je suis juste humain, la douleur m'atteint et on peut me brisé.
-Monsieur Stilinsky ? Vous allez bien?
Je me redresse et fait face au professeur qui me regarde comme si j'allait m'écroule à n'importe quel instant, ce qui est peut être le cas. Depuis une semaine c'est le même regard que tout le monde me lance, ce regard qui pleins de peine et de tristesse. Tout le monde me regarde comme si mon père était déjà mort, tout le monde sauf elle.
Le cours passent aussi lentement que n'importe quel cour, je passe mon temps à regarder les aiguilles bouger au ralentis sur l'horloge accroché au mur et à surveillé un message venant de l'hôpital. C'est comme ça que se déroule la plupart de mes cours en ce moment, mais aujourd'hui lorsqu'au bout de la deuxième fois je regarde mon téléphone, un message apparaît.
Celui-ci vient de l'hôpital, à cette information je me met à paniquer. Je l'ouvre et le lis à tout vitesse. Je suis obligé de le relire au moins quatre ou cinq fois pour bien le comprendre. Je cherche un sens cachée, une ironie quelconque ou même tout simplement la preuve que tout est faux Mais je ne trouve rien, pas le moindre indice qui pourrait me rassurer.
"Stiles, vous devriez venir à l'hôpital au plus vite. L'état de votre père se dégrade plus rapidement que prévue."
A peine dix-neuf mots, deux phrases et mon monde s'est écroulé. Je me suis relevé précipitamment, j'ai regardé autour de moi, Scott me regardait comme si j'allais m'évanouir à tout moment, le professeur ne savait pas quoi faire et le reste de la classe ne semblait pas comprendre se qui se déroulait.
J'ai fermé les yeux pour me concentrer, puis dès que je les ai rouvert, je me suis élancé vers la sortis. Mon pouls va beaucoup trop vite et j'ai de plus en plus de mal à respirer. Ma tête va exploser, je n'arrive pas à réfléchir, tout s'embrouille et je ne peux penser qu'à une seule choses : la mort éminente de mon père.
D'instinct, après avoir déambuler dans les couloirs, je me suis réfugié dans les vestiaires. Si Scott me cherche il saura où aller.
Je m'assoie à terre et essaye de me calmer, j'essaye tout et n'importe quoi mais rien ne marche. Ma panique ne fait que d'augmenter et j'ai l'impression que la pièce manque de plus en plus d'air. Je baisse la tête pour regarder mes mains, elles tremblent tellement fort que je n'arrive même plus à les contrôler. Je ferme les yeux et je ne les ouvre que lorsque je sens que quelqu'un est en train de me serrer les mains.
C'est Lydia, elle m'a suivit jusqu'ici pour m'aider. Je l'a regarde, elle reste concentré et essaye de trouvé elle aussi une solution pour arrêter ma crise de panique.
-Stiles écoute moi ! Pense à autre choses...
J'essaye d'ouvrir la bouche pour lui expliquer que je n'y arrive pas mais aucun son de sort de ma bouche. Ce qui redouble ma panique.
Lydia semble terrorisé mais elle reste calme et réfléchis en silence. Ses mains non pas quitté les mienne et même si ma crise ne s'arrête pas, le simple fait de savoir qu'elle est là, me détend. Je me décide à la regarder dans les yeux, elle est tellement belle et forte à la fois. Il suffis que je l'a regarde pour me sentir en sécurité. Des fois quand j'ai peur et que je suis perdue, il me suffis de la regarder dans les yeux et mon cœur se remplis de courage en un instant.
Lorsqu'elle me regarde à son tour, je comprend rien qu'à son regard, qu'elle à trouvé une idée.Je n'ai pas le temps que comprend ce qu'il se passe, que ses lèvres sont déjà posé sur les miennes. A ce contact je ferme les yeux et me suis concentre sur l'instant.
Tout disparaît autour et seule le contact de ses lèvres contre les miennes compte. Et en à peine une seconde tout me revient en mémoire, tout ce que l'on a traversé ensemble, tout ces moments que l'on à passé tout les deux et ces sentiments que j'ai essayé d'oublier. D'un coup tout m'est revenue comme une grande gifle dans le visage. La première fois que je l'ai vue, ce jour là j'ai tout de suite su qu'elle était différente, notre première rencontre, la première fois qu'elle m'a vue pour de vrai, ce jour là je me suis sentis tellement vivant que j'ai eu peur de cette sensation. Je me rappelle aussi la première fois qu'elle m'a sauvé la vie et la première fois où je lui es sauvé la sienne. Je me rappelle la première fois, où j'ai oser dire à haute voix que je l'aimais et la promesse que j'ai fait ce jour là, celle d'un jour lui dire en face.
J'essaye de profiter au maximum de ce moment parce qu'il ne durera jamais éternellement et que même l'éternité ne serait pas suffisante.
Lorsqu'elle fini par s'éloigner de moi, elle pose son front sur le miens et me regarde avec cette intensité si spéciale dans ses yeux. Cette lueur que j'ai toujours aimé.
Je reprend progressivement mes esprits et me rend compte que ma crise de panique à cesser.
-Pourquoi tu as fait ?
-J'avais lu que pour arrêter une crise de panique, il fallait arrêter sa respiration. Lorsque l'on s'est embrassé, c'est ce que tu as fait...
A ces mots, j'ai perdue espoir. Bien sûr qu'elle n'avait aucun sentiments pour moi, elle n'en a jamais eu et n'en aura jamais.
Mais lorsque j'ai relevé les yeux vers elle, j'ai su quel quelques choses clochait, qu'elle cachait quelques choses.
-Lydia pourquoi as-tu fait ça ?
-Je ne peux pas te dire la véritable raison...
-Pourquoi pas ?
-Parce que si je te le disais, j'aurais envie de recommencer et c'est une mauvaise idée...
-Je ne suis pas d'accord !
-Tu n'as rien à.... Pourquoi ?
-Parce que je t'aime Lydia ! Je t'aime depuis le premier jour où je t'ai vue et je n'ai jamais cessé de t'aimer. Je t'aimais lorsque j'étais en couple avec Malia, je t'aimais lorsque j'étais célibataire, je t'aimais même avant de te rencontré. Mais je n'ai jamais eu le courage de te le dire, parce que j'avais peur de te perdre... J'ai peur de te perdre. Je ne peux pas te perdre Lydia !
-Tu ne me perdra pas ! Je ne vais nul part...
Et sur ces mots, mes lèvres se colle à celle de Lydia comme si ce geste était naturel, comme si ça avait toujours été une évidence. Elle passe ses mains dans mes cheveux comme si ça avait toujours été leurs place. Je l'a sens sourire et je ne peux m'empêcher de faire de même. Je ne pensais pas que ce moment pouvait arrivé jour, je ne pensais pas qu'un jour elle m'aimerait ni qu'un jour je tiendrais ma promesse et que je lui dirais que moi aussi je l'aimais. Mais c'est arrivé, ce n'est peut être pas grand chose mais c'est assez pour me redonner de l'espoir.
Lorsque je finis par me reculer pour pouvoir la regarder les yeux, je remarque qu'elle ne me regarde différent, il n'y a ni peine ni tristesse dans son regard, seulement de l'amour et un peu d'espoir. Elle est tout ce dont j'avais besoin et elle est arrivé au moment où j'en avais le plus besoin.
-Peut importe ce qu'il se passera... Je serais toujours là pour toi, toujours...
-Toujours.
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Some of us are human [ OS Teen Wolf ]
FanfictionDu drame, de l'amour et des amitiés exceptionnelles, c'est la recette mystère de Teen Wolf. Je propose des petites portions de cette recette magique, avec des OS, des petites histoires d'un chapitre. Rien que pour vous ^^