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La porte s'ouvre, quelqu'un apparaît dans l'entrebâille de la porte. 

C'est une fille.

Elle a des cheveux oranges coupés au carré. Ces cheveux forment de grandes boucles. Elle porte des habits traditionnels du Japon, pas très jolie à mon goût. Sur son visage, se trouve exagérément du maquillage. 

Cette personne, nous, les enfants, la surnommons la diablesse. C'est la nouvelle surveillante.

   - " Debout tout de suite !

elle ouvre les volets

  -  Aujourd'hui c'est l'adoptechou.

Des cris retentissent de toute la chambre.

La plupart des enfants sont excités à l'idée de peut être trouver une famille, aujourd'hui, avec des frères et sœurs, ou même un animal de compagnie.

  Cependant, mon but à moi, c'est de ne pas être choisie parmi ceux qui partent. Etant donné que mon jeu préféré c'est de chercher les recoins intéressants dans l'orphelinat où nous n'avons pas le droit d'aller, de fouiller sans me faire prendre. Au jour d'aujourd'hui,  j'ai visitée les  catacombes, le cloché de la chapelle ainsi que les cuisines. Il me reste de nombreux endroits à voir, et, je me suis promis de tous les voir avant de partir. 

 Pour l'heure je dois faire ma valise. Au cas où.

Je prend la première tenue qui me passe sous la main : un jean  noir délavé avec un un pull en laine rose palme, et toujours un t-shirt blanc. Je me change rapidement mais je reste un moment bloquée devant le miroir j'ai un point noir ! J'aimerai bien le percer mais je serai toute rouges ensuite... aller non ! non et non.

  Je retourne sur mon lit, je prend ma valise, et je met à l'intérieur tout mes vêtements accumulés depuis que je suis ici, autant dire beaucoup. Je cache mes différents objet, interdits à l'intérieur du bâtiment dans la poche reculé , et, je prend, bien serré dans ma main, le collier de maman.

 Je descend l'escalier une boule au ventre, j'ai toujours connu cet endroit et rien d'autre, si je viens à partir, je ne sais pas si j'aurais le courage d'affronter un nouveau lieu.

 Chaque pas est une source de stress.

 Cela fait longtemps que je n'ai pas été sélectionnée pour aller à l'adoptechou, car seulement une trentaine d'adolescents sont  pris en charge pour aller se présenter à d'autres familles.

Le bus est là.  J'avance à petits pas. 

Les plus petits sont déjà assis, tout devant. Je rejoins les personnes de mon âge, assis tout au fond. Je m'assois prêt de la fenêtre et met mes écouteurs.

Les plus jeunes imaginent les parents adoptifs de rêves, leurs moments de famille qui rêveront d'avoir. Pendant que les plus âgées dispersent moins d'enthousiasme, en  partageant leurs vies antérieur chez des familles d'accueils ou en imaginant le pire couple à avoir. 

Nous sommes arrivés. J'avance très lentement. Chaque pas m'arrache ma respiration. Je ne souhaite vraiment à personne de vivre un moment aussi stressant. Même contre un noël en famille, donc joyeux, contre des vacances en bord de mer avec des frères ou sœur ou même contre une chambre pour moi  toute seule, je refuserai de vivre de nouveau un moment si stressant. Pour vous dire à quel point je souffre actuellement. 

 Mes pas m'ont finalement emmenée près de ma chaise, enfin l'endroit qui m'est destiné. Je m'assois. Mes yeux font le tour de la salle, et arrivent au niveau des  autres enfants, ils sont tous bien droit, leurs esprits plongés dans un espoir de trouver une famille correcte, où ils pourraient vivre longtemps sans devoir chaque jours se demander si ils seront rejetés.

un nouveau départOù les histoires vivent. Découvrez maintenant