De tes ailes cuivrées à la teinte si pâle,
Tu baises les nuages, un monde de coton,
Tu rejoins dans le ciel quelques petits moutons,
Puis tu salues le Sol, du Japon au Népal.
Tu côtoies les étoiles, anneaux de rêves opales,
Sans te soucier du bas, qui te voit en photon :
Photon libre des lois, tête du peloton.
Ah ! Tu ris, et pour moi... Moi... C'est le principal.Tu m'as aimé, un jour, et je t'en remercie,
Mais je suis lourd, trop lourd, je suis en inertie,
Et il est temps que, toi ! tu prennes ton envol.Je souris pour ta course, à qui tu t'offres entière,
Et quand tu te poseras, dans ton grand cimetière,
Je boirai pour tes rêves un long verre d'alcool.
VOUS LISEZ
Maux d'or
PoetryParce que les mots sont d'or et que le silence d'argent, parce que la poésie d'or dort et qu'en elle se mêlent les rêves et les maux, parce qu'il faut bien s'exprimer sur ses maux avec des mots qu'ils soient d'or ou d'argent, le poète qui sommeille...