Les yeux de la nuit [SNK]

1. Rencontre silencieuse

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C'était une journée d'été, le Soleil était à son zénith. Tous les humains y comprit les soldats profitaient de ces rares journées où la chaleur ne se faisait pas prier. Dans le district de Shiganshina situé dans le Mur Maria, aucun des habitants de ce dernier n'avaient conscience qu'ils étaient ceux qui avaient le plus de risque de s'exposer à un envahissement de la part de ces créatures répugnantes ; ils avaient décidé, eux aussi, de profiter de cette belle journée. Les premiers profiteurs étaient bien évidemment les enfants, ils jouaient dans le village entre eux, d'autres aidaient leurs parents à réaliser certaines tâches quotidiennes irréalisables sans le beau temps ; d'autres jouaient à se battre... Et encore d'autres rêvaient. Parmi les rêveurs qui profitaient d'un instant paisible pour pouvoir s'évader en dehors de ces murs qu'ils voyaient plutôt comme une prison. Était assis au bord d'une rivière Armin, Eren ainsi qu'une petite touffe noire du nom de Mikasa. Tous les trois, entre assis et allongés étaient devant cette même rivière, un livre appartenant à Armin était ouvert devant eux, mais personne ne le regardait, ils préféraient fixer la coulée d'eau dont le chemin a été fait par l'Homme, et non pas la nature, chose qui attristait certains d'entre eux, car ils auraient effectivement préféré contempler la mer, celle que la nature a créée, celle que l'eau a creusée avec le temps et non pas avec des pelles, ils voulaient voir la mer, la vraie mer.

Au bout de quelques minutes, Mikasa commença à bâiller, pas que ce que ses deux meilleurs amis faisaient l'ennuyait, simplement qu'au-delà de cinq minutes, s'il ne se passait rien, Mikasa s'ennuyait. Le remarquant Armin se redressa dans une position assise et demanda à Mikasa ci celle-ci n'était pas fatiguée de contempler l'eau, celle-ci répondit que non mais se déplaça vers Eren qui était lui, complètement allongé sur le ventre, ses coudes l'équilibrant tout en se tenant le visage, ses yeux fixaient le moindre mouvement de l'eau ; Mikasa de son coude, poussa légèrement son épaule pour qu'il écoute ce qu'elle avait à dire. Mais, le brun était tellement dans les nuages qu'il ne se rendit pas compte que sa demi-sœur l'appelait, ainsi Mikasa recommença et cette-fois, il répondit

« ...Hm.... ? Gémit Eren toujours sa vue sur celle de la rivière
-Eren, commença Mikasa, nous devons y aller, ta mère nous a dit que nous devons aller chercher du bois à couper
-... Dis-lui que je suis occupé... Et puis... Tu peux très bien y aller toute seule, tu es assez forte pour porter le bois qu'il faut
-Ta mère l'a dit à nous deux...
-C'est aussi ta maman je te signale... S'il te plaît Mikasa... En plus, Armin va nous ramener son nouveau livre ! Plaida Eren en cherchant tous et n'importe quoi comme excuse »

Mikasa continua de le dévisager avant de finir par se redresser, elle soupira tout en ajustant son écharpe qui avait glissé de son épaule puis elle saisit le porte-bois qu'elle enfila tout comme on enfile un sac à dos, sauf qu'à la place de porter un sac, c'était deux morceaux de bois parallèle avec un autre qui servait d'une sorte de plaquette pour soutenir le bois qu'elle porterait. Elle savait qu'une fois qu'Eren avait la tête ailleurs, rien ne pouvait le ramener à ses esprits, elle accepta donc d'aller seule dans la petite forêt à pas plus de quelques centaines de mètres de chez eux.

« C'est la première et la dernière fois Eren. Gronda-t-elle comme si elle était sa propre mère
-Unhun... Répondit Eren qui avait de nouveau focalisé son esprit sur l'eau et qui donc, répondait hasardeusement à sa demi-sœur
-à plus tard Mikasa ! » Lança Armin en la voyant s'éloigner

La brune lui répondit en agitant sa main, puis elle partit. Armin cessa d'agiter lui aussi son bras et préféra se remettre à la lecture de son livre. Il rappela à Eren que sa mère, Carla, lui avait toujours répété qu'il devait prendre soin de Mikasa comme si elle était sa mère. Réflexion qui fit légèrement tilter le jeune Jaeger, il se tourna légèrement sur le côté, mais voyant qu'elle était déjà loin, il se remit dans sa position initiale avant de lui assurer