Andromède, reine de tragédie,
Autrefois dans la mer enchaînée,
Pour la paix se sacrifie.
Ainsi Poséidon fut apaisé.
Son nom a été donné à une armure d'Athéna.
Armure de bronze, portant si bien les chaînes
De la souffrance que la reine endura.
Andromède ne connaît pas la haine.
Elle revint un jour à Shun, si incroyable,
Si doux, si aimant, si plein de vie
Pour Shun, tuer est impensable.
Mais c'est face au Sanctuaire qu'il comprit.
Aphrodite des Poissons, ce Chevalier
Qu'il dut affronter
A ce moment, il savait qu'il devait tuer.
Et il le fit, obligé.
Adieu Chevalier à la rose,
Empoisonné et magnifique, comme elle,
Ici s'arrête ta vie morose,
Retourne au ciel.
Le Saint du Sacrifice
Servira d'enveloppe charnelle
Au Dieu des Supplices.
Oh ! Douleur éternelle !
Athéna, explique-toi.
Shun, un être si charmant,
Grande Déesse, ô pourquoi,
Subit-il pareils tourments ?
Pauvres Saints,
Mais alors, est-ce que les protecteurs
De la Justice, au pouvoirs divins,
Ne sont que les victimes des dieux manipulateurs ?
Simples jouets,
Orphelins.
Vivre, c'est tout ce qu'ils demandaient.
Pourquoi tant de combats malsains ?
Shun se posait la question
La douleur entraînée par son armure
Venait-elle de son nom ?
Cela avait commencé il y a longtemps, cette torture...
Andromède, reine de tragédie,
Autrefois dans la mer enchaînée,
Pour la paix se sacrifie.
Ainsi Poséidon fut apaisé...