Chapitre 1

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Chris pov

Je suis seul, encore une fois. Assis sur mon lit, dans ma chambre sombre, aussi sombre que mon coeur, mon esprit, ma vie.

Je suis entouré de bouteilles vide, leurs breuvages en moi, enchantent mon esprit, m'aveuglant dans ma dépression.

Mes yeux sont rouges et lourds, mes paupières ne demandent qu'à se fermer. Et ne plus jamais s'ouvrir.

J'en suis persuadé. Je n'ai plus de but sur terre. Mon esprit n'est que prisonniers de se corps. Ils me le répètent, ils sont en colères, ils veulent que je parte. Je dois partir.

Je n'ai pas de famille, je n'ai jamais connu mon père et ma mère est décédée alors que je n'avais que 6 ans d'un accident de voiture. J'ai 25 ans à présent. Pas de soeur, ni de frère. Pas d'amis, je ne crois pas en l'amitié, que m'a t-elle apportée ?
L'amour je n'ai jamais connu, comment aimer quelqu'un si on ne peut s'aimer soi-même ?

Je ne m'aime pas, je me déteste. Je déteste l'être que je suis. Et je les déteste. Ces voix, dans ma tête.

Il était 4 heure du matin, j'ai passé ma journée dans mon appartement comme habituellement. Je ne sors pas, si ce n'est que pour acheter à manger, ou mes doses de cocaine, de weed et d'héroïne. Sans quoi je deviendrais encore plus fou que je ne le suis déjà.

J'ai une lame entre les mains. Si belle, si fine, Si dangereuse. Je l'observe longuement.
Les voix sont présents, ils veulent que je me coupe, je dois les écouter.

- fais le, coupe toi, t'as vie ici n'a pas de sens, personne ne tiens a toi, personne ne saura.

Personne ne saura ? Non, on ne me connait pas, je ne parle a personne, je ne dit pas bonjour au voisin, je ne veux avoir aucun lien avec personne.

Je dépose la lame sur la table, bois une grosse gorgée de Vodka et allume un blunt et le mis dans ma bouche. Inhalant et expirant la fumée de ma bouche, je fixais un point au mur.

-tu es inutile,n'es pas peur agis une bonne fois pour toute.

J'ai plusieurs fois tenté de mettre fin a mes jours, mais je n'y suis jamais arrivé, parce que je n'avais pas le courage ou parce que quelqu'un m'avait interrompu.

Des rires, encore des rires, dans ma tête, ils ne veulent pas partir, ils n'attendent que ça. Je n'en peu plus, leurs cris. Pourquoi moi ? Je commence à respirer fortement. J'ai comme une explosion en moi, je dois laisser aller, je dois partir.

Je pris la lame en bout de mes doigts tremblants. Du sang sur mon bras, je m'était deja coupé, mais légèrement avec des couteaux. Rien de serieux. Mais cette lame pourrait me faire vider de mon sang. Ce que j'attends, ce qu'ils attendent.

J'enlevais mon t-shirt, je rapprocha la lame des veines de mon bras tant bien que mal, ma vison se devenue floue. je fut interrompu par la sonnette de ma porte d'entrée.

Qui peut bien venir sonner ici ? Je ne reçois jamais personne.

End itOù les histoires vivent. Découvrez maintenant