Le grand jour pour certains, un passage obligé pour d'autres, une angoisse au ventre pour tous.
La fin de l'année scolaire arrivait.
Les lycéens préparaient leur campus pour la remise des résultats des examens et la fête qui suivrait, même en cas de déconfitures.
La rencontre du monde estudiantin et extérieur durerait 3 jours. Les groupes concernés y exposeraient le travail d'une année, les instantanés d'une émotion, d'une idée, d'une pensée, d'un exercice physique...
La multitude, la fourmilière s'agitait, vibrait à l'approche de la confrontation.
Dans les classes dites récréatives, entendez par là, artistiques, les tableaux, sculptures et autres objets d'arts se bousculaient sur les tréteaux, les piédestaux, les chevalets, les filins, les socles.
Sous forme matérielle ou abstraite, technique ou écrite, le fruit des différentes sections créées pendant le semestre sous la houlette du Directeur : littérature étrangère, astronomie, informatique, etc.
Enfin, les clubs ancrés dans le Lycée depuis son ouverture, comme dans beaucoup d'établissements voisins : les sections du jeu d'échec, de Go, les aficionados de la culture chinoise, les férus des pratiques sportives, etc.
Tous tendus vers la réussite de leur démonstration.
Le Directeur y veillait et en esthète, éducateur de cette foule bigarrée, il formulait aux anxieux, aux angoissés du qu'en dira t-on, à tous mes enfants : « Il n'y a pas de petites œuvres, uniquement l'expression du ressenti. Ce sont sous les yeux des autres, le regard curieux d'un visiteur, les questions diverses et bizarres que l'on peut bien voir ses défauts ! »
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Le Directeur, en bon gestionnaire des deniers de l'État, organisa la mise en sommeil du Lycée. Du moins, il le décréta.
Il confia ce travail à Hui Chan Meng, l'étudiant dont la principale qualité était une intelligence fonctionnelle sur plusieurs niveaux, plans. Il demanda à ce stratège de créer un algorithme capable de fournir un planning en temps réel, détaillant la période des travaux à la minute près. Un défi.
Hui Chan Meng, grand patron de cette ouvrage, constitua avec tous les élèves, des escadrons ayant chacun une fonction bien précise et un chef. En bon ordonnateur, il délégua, nomma 35 élèves filles ou garçons de tous niveaux, pour diriger leurs camarades. Il leur donna une feuille de route précise.
Hui Chan Meng s'installa dans les bureaux administratifs avec ses ordinateurs. N'étant pas sur le terrain, il surveillait l'ensemble des groupes et des avancements sur les écrans.
Un ensemble de tableaux, de graphiques et un fil du jour, suivaient, étape par étape, les évènements.
La machine humaine et la formule mathématique mise en place étaient prêtes. A 5 minutes de l'heure du départ de l'ensemble, les rouages siliconés s'éveillèrent et prirent le relais.
Dorénavant, tout dépendait de lignes de calcul, de codes d'un étudiant surdoué et de la bonne volonté des humains qui leur obéissaient sans trop le savoir.
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Gu Hai - Bai Luo Yin -1- "Une vie."
RomansaSuite imaginaire du webdrama 'Shang Yin' ou 'Addicted' ou 'Heroin', tiré du roman de Zhu Wen Jiao alias Chai Ji Dan (1989- ), '你丫上瘾了?' (Nǐ yā shàngyǐnle ? - Are you addicted ? - Êtes-vous accro ? ) Nous retrouvons nos personnages, Gu Hai et Bai Luo...