Crazy Obsession

Chapitre 32

PDV DE MIKE

Je marchais dans le couloir qui me paraissait si long, presque infini. Je m'arrêta devant la porte 356 qui était la porte où l'amour de ma vie était entre la vie et la mort.

Je pris la poignée d'une main tremblante et poussa la porte qui me séparait à la fois de mon cauchemar mais aussi de ma raison de continuer à vivre.

Une fois entré je vis immédiatement le lit où Lana était couchée.

Il n'y avait pas beaucoup de mobilier dans cette chambre, en même temps c'était une chambre d'hôpital...

Il y avait tout de même une télé accrochait au mur mais je ne pense pas que celle ci va être utilisée.

Une table en bois se trouvait à côté du lit, dessus il y avait un bouquet de fleurs. Je m'avança doucement vers le lit. Je m'assis sur le fauteuil à côté du lit . Il n'était pas confortable, ni même beau. Mais cela ne me dérangeait pas plus que ça. Après tout je suis venu ici pour rester au près de Lana et pour rien d'autre.

Je veux que plus rien ne lui arrive. Je ne veux pas qu'elle reste seule ici. Même si elle n'est pas réellement seule dans cette hôpital avec toutes les infirmières, les médecins, les patients, les visiteurs et j'en passe.

Je rapprochais mon visage du sien pour pouvoir la regarder, et déposer un baiser sur son front. Je commençais à m'endormir sur le fauteuil, tout en lui donnant la main. Je regarde sur mon téléphone l'heure. Il était 23h56. Je m'endormis dans un profond sommeil.

Nous sommes tous là, aujourd'hui pour l'enterrement de Lana. Il y avait toutes les personnes qu'elle aimait. Toutes les personnes qui lui était chère. Tous vêtus de noir. Je suis terriblement mal ! Je vois la tombe descendre sous terre, cela me brise le cœur, la femme que j'aime, avec qui j'était censé finir mes jours se trouve dans cette sorte de boite qui lui sert maintenant de demeure éternelle. Je lâchais une larme. Pourquoi elle ? Elle était pourtant si gentille, aimé de tout le monde. Généreuse...elle était tellement parfaite, maintenant ma vie se résume à rien. Elle n'est plus là, et elle ne le sera plus jamais. Ça me tue de voir toute la peine que ses parents ou même ses amis ont.

Elle me manque tellement ! Je repensais à tous les bons, tout comme aux mauvais qu'on a passés ensemble. Je n'arrive pas à croire que je ne reverrais plus Lana. Plus jamais !! C'est HORRIBLE ! PUTAIN ! Il ne me reste plus rien. Ma vie se résume à être de la pure merde, mes parents sont mort alors que je n'étais qu'un adolescent. Et j'ai été nommé coupable de les avoirs tuer alors que ce n'était pas moi. J'ai été en prison pour un crime que je n'ai pas fait. Après ça j'ai rencontré Lana, cette fille qui m'a fait oublier tous mes problèmes. Je sais que c'est dur d'être celui qui s'en va. Mais bon sang, ce n'est pas non plus facile d'être celui qui reste. Et maintenant elle est... MORTE !

Je me réveilla en sursautant et en criant "Lana".

Affolé mes yeux cherchèrent automatiquement ceux de Lana malgré l'obscurité.

Tout cela n'était qu'un cauchemar ! 

Et je fus soulagé de la voir à coté de moi, malgré que ses yeux soient encore clos. Je ne pus restreindre un sourire dès que je vue son magique visage. Elle semblait dormir si paisiblement, si seulement c'était le cas, si seulement elle ne faisait que dormir et que demain elle se réveillerait avec son magnifique sourire.

Mon sourire ne dura pas si longtemps car je me pris la réalité en pleine tête.

Je lui pris la main et la serra bien fort contre mon cœur. D'un coup mes larmes roulèrent le long de mes jours, ma tête allonger sur son ventre, pleurant, pleurant toutes les larmes de mon corps.

- Lana ne me laisse pas !

PDV DE BIANCA

Je suis choquée de voir cette personne ici et surtout maintenant.

- Thomas ?! Qu'est ce que tu fais ici ?

- Bianca, dit-il en rentrant dans la chambre sans que je l'y ai invite à le faire. Il s'approcha de moi avec assurance. Change-moi les idées ! Me dit-il

- Mais je... comment ça ? Dis-je en ne comprenant pas son comportement . Il était bizarre.

- Je te dis de me changer les idées Bianca ! Répéta-t-il une seconde fois, cette fois-ci en colère.

- Oh ! Tu vas déjà commencer par te calmer sinon j'vais t'en foutre une !

- Excuse-moi Bianca dit-il avec des larmes coulant sur ses joues.

À ce moment-là, je ne comprends pas son comportement. Il avait changeait d'humeur si vite. Il s'avança vers moi, et posa sa tête sur mon épaule. Je sentais qu'il allait mal, il était désespéré.

Je ne dis rien et mis juste ma main sur sa tête, en lui caressant le crâne pour qu'il se calme.

- Allez vient dis-je en prenant son bras pour le posée sur mon épaule.

- Ou va-t-on ?

- Je vais te changer les idées...dis-je déterminer.