je t'aime idiot // byun baekhyun

Partie 3

     Le lendemain, je me levais en souriant. C'était simple mais...

J'étais amoureuse de la seule pensée d'aimer.

Oui, je t'aimais. J'étais amoureuse de toi. Plus que jamais.

Je regardais une dernière fois mon reflet avant de partir pour ma tournée matinale. Arrivée devant chez toi, tu me fis entrer et tu m'amena avec un chocolat chaud au salon, après avoir salué tous les garçons, sauf ChanYeol, que je trouvais sur le canapé, où tu m'invita à m'assoir. Puis nous discutâmes.

Tous les jours, ce fut notre petit truc à nous.

Je m'étais aussi rapprochée de Channie, que je considérais comme un grand frère... Puis un jour, au bout de quelques mois, lorsque je fus arrivée devant ta porte, ce fut ChanYeol qui m'ouvrit. Il me tira jusqu'à votre chambre et la ferma avant de me prendre dans ses bras. Je lui rendis son étreinte mais je m'inquiétais. Bon sang, où étais-tu ? Il se retira et posa ses mains que mes épaules pour que je lui fasse face, et là je remarquais bien vite le changement.

Son sourire légendaire d'Happy Virus avait disparu.

Des traces de larmes séchées trônaient encore sur ses joues.

Et ses yeux étaient gonflés et rouges.

« Il a eu un accident, Hyna. »

Je ne bougeais pas.

« Non, tu plaisante hein c'est ça. Hein ? »

Mais je savais bien que non. Même si il avait toujours été un bon acteur, le voile de tristesse qui recouvrait son regard était bien réel. Je le regardais avant de fondre en larmes et je me jetais dans ses bras.

Après avoir longtemps pleuré, mouillant le tee-shirt de ton meilleur ami par la même occasion, je m'arrêtais, les joues baignées de larmes et collais mon front au sien.

« Viens. On va le voir à l'hôpital. »

Pendant le trajet, je ne m'arrêtais de penser à toi. Channie m'avait expliqué que tu t'étais fait percuter par un bus en voulant rejoindre l'épicerie où tu avais l'habitude de me trouver. Et surtout...

Que tu étais quand le coma. Le coma...

Nous entrâmes dans le bâtiment hospitalier, ChanYeol s'était camouflé au préalable et nous nous dirigeâmes jusqu'à l'accueil.

Je ne lui lâchais la main qu'une fois que nous fûmes devant la porte 367.

Ta chambre.

Il me prit une dernière fois dans ses bras, m'embrassa le front et nous pénétrâmes dans la pièce. Je repris tout de suite la main du rappeur.

La vue qui s'offrait à moi m'épouvantait.

Tu étais là. Sur ton lit, à dormir paisiblement. Cette vue aurait pu paraître angélique, si nous faisions abstraction des nombreux fils et autres appareils te reliant à la vie. Je lâchais ChanYeol et celui-ci sorti de la chambre. Je me dirigeais vers toi, te pris la main, m'assis sur le lit, et pleurais à chaudes larmes.