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Les jours s'enchaînent, toujours les mêmes, toujours les mêmes actions, les mêmes rires, les mêmes paroles, les mêmes problèmes, les mêmes larmes
Chaque jour qui passe ressemble au précédent et le suivant lui ressemblera
Seul le temps semble changer ces jours jumeaux
Les secondes deviennent des minutes, les minutes deviennent des heures, les heures deviennent des journées et les journées deviennent des semaines
Au fur et à mesure que ces jours, qui semblent se répéter sans cesse, passent, seul le temps s'allonge
Les secondes, les minutes, les heures, les jours, les semaines semblent s'allonger. Comme si le temps ralentissait
Alors les jours passent, lents ,vides, tous pareils
Une vie sans sens, une vie sans vie, juste un enchaînement de gestes, une boucle sans fin
Mettre un même pied devant l'autre sans cesse, dire les mêmes mots sans cesse, sourire aux même phrase sans cesse, laisser les même larmes meurtir mes joues sans cesse, gratter ma peau avec cette même pointe sans cesse, répéter le même mensonge sans cesse
Ça va
Oui, aucune autre réponse possible, aucun échappatoire, seul un mensonge qui, à force d'être utilisé et répété à tout bout de champs, n'en est plus un
Une réponse mécanique, pré enregistrée qui ne prend pas en compte les larmes et le sang de la veille, la douleur et la solitude qui te suis comme des ombres, tes cris et tes appels au secours qui résonnent en toi sans pouvoir sortir
Ça va
Deux petits mots mais qui sont lourds de sens
Deux simples mots mais qui veulent à la fois tout et ne rien dire
Deux mots simplement, comme chaques mots répétés sans cesse, chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour et chaque semaine, qui empêchent ton côté sombre de sortir
Deux mots qu'on répète comme pour se convaincre de ce mensonge, comme pour appaiser ce feu qui consume de l'intérieur, comme pour se guérir de cette chose malsaine qui te ronge
Et le soir, les larmes qui coulent semblent marquer au fer rouge dans ta chair ces deux mots, gravés à jamais, sur tes joues. Comme un bonnet d'âne visible par toi seule qui te ridiculise pour tes faux rires et sourires de la journée
La pointe qui racle ta peau semble se moquer de toi après ce mensonge répété tout le long de ces secondes, de ces minutes, de ces heures, de ces jours et de ces semaines. Elle fait couler le sang comme une punition de ta déshonnêteté
Mais le jour suivant tu recommences, tu colles ce sourire sur ton visage, tu masques tes marques, tu rigoles quand tu dois rigoler, tu fais mine de t'inquiéter quand il faut s'inquiéter, tu essuies les larmes des autres en sachant que le soir même tu seras seule avec les tiennes et tu répètes ces mots qui sont comme coulés et fixés dans ton esprit, Ça va
Tu n'as pas envie d'embêter les autres avec un Non, ça ne va pas, de toute façon personne ne fait attention à ta réponse c'est juste une marque de politesse. Personne ne se demande vraiment comment tu vas
Alors tu réponds un Ça va rempli de tes larmes de la veille, de ton sang et de ta souffrance de la veille, de tes cris de désespoir et d'appel au secours de ton âme si fatiguée de vivre
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Temps D'une Pensée
RandomSi vous avez besoin de positivité, passez votre chemin ^^' Mes pensées sombres du moment. Sur le monde en ce moment et certaines émotions que l'ont peut ressentir, parfois, sans raison. Je suis pas une bonne écrivaine, je tape juste ce qui me pèse s...