The birth of a love

Chapitre 16 : Université

J'ai la tête gonflée à bloc.
Je révise depuis 10 jours.
Tous mes cours de terminale sont sortis, un peu ceux de  première et surtout, surtout des exercices sans pause...
Après demain c'est la rentrée. Je rentre dans l'université d'Arizona, à Tucson avec son équipe de football les Wildcats .
Je vais vivre sur le campus, avec les soirées étudiantes, les fraternités, les colocs.

J'ai à la fois hâte d'être indépendante pour ne plus dépendre de ma mère et ne plus lui causer de souci mais j'appréhende aussi la solitude, les ennuis et le reste de ma pseudo vie.

Après avoir lu la lettre, j'ai décidé de laisser sa chance à  Jake. Quand je réfléchis à ce que j'ai failli faire ... Je ne comprends plus vraiment comment j'ai pu être si désespérée au point d'en arriver là, enfin si je sais... Mais c'est assez sordide alors je fais tout pour ne pas trop y penser.

Le lendemain quand je suis descendue, Finn était encore au lit,
heureusement pour moi,
j'ai pu m'excuser pour le dérangement occasionné et si je les avais inquiétés.
Malgré une journée passée à faire du quad dans le paysage aride avec les filles et les protestations de ma roussette préférée, j'ai raccourci mon séjour entre amis et suis rentrée le jour suivant en stop.

Un vieux couple m'a déposée, par chance entière chez moi après un périple de plusieurs très.... longues heures durant lesquelles, j'ai cru mourir une seconde fois, à chaque fois que l'on croisait un camion, et je connais par coeur la vie des Hartson qui me l'ont raconté ainsi que celle de leur fils.

Bref, j'ai passé la fin de mes vacances, assez chargée, entre les activités avec ma mère, mon job d'animatrice dans un camp decouverte de petits monstres, étrangers à notre région et la préparation à mon entrée à l'université, qui a consisté à dépenser la moitié  de l'argent de mon job en vêtements, ordinateur et outils indispensables pour une vie dans un campus.

Et me voilà, sur mon bureau à tracer le trajet que je vais exécuter dans 2 jours sur le plan de l'université que j'ai récupéré le jour de la porte ouverte.
Ma tenue est soigneusement repassée et pliée dans ma valise pour qu'une fois dans ma chambre du campus,  je l'accroche dans mon armoire.

L'université d'Arizona a un énorme campus qui fait la taille d'une ville, il est possible que je me fasse quelques amis, je sais que certaines de mes fréquentations du lycée y vont mais la plupart part à New York où Washington.
Et puis, c'est un nouveau départ, une chance de recommencer ma vie, alors je vais en profiter.

Ma mère m'appelle.
Quelqu'un m'attend sur la terrasse. Quand je descends, elle tire une tête qui veut dire, tu vas voir qui c'est, c'est la m. ....
Je fronce les sourcils et passe la baie vitrée, il fait sombre et je ne distingue que la forme des épaules d'un homme.
J'ai peur que mon impression s'avère juste.
Je crains reconnaître ses larges épaules, trop souvent synonyme de stress.
Ma mère m'a souvent vue rentrer en larmes ou péter un câble après être sortie avec lui.
Elle ne porte plus vraiment Jonathan dans son coeur.

"Salut, Ana. Ça va?"

Ne pas m'avoir vue pendant un mois semble l'avoir affaibli.
Il est...gentil!! Je suis profondément déstabilisée!
Mais ce n'est possible, il n'est PAS gentil, il doit cacher quelque chose.

-Pourquoi tu es là ?  Qu'est ce que tu veux ?

Il baisse les yeux et regarde ses pieds dont un se balance. Ses cheveux m'empêchent de voir son visage. Il commence à parler avec une voix, toute petite comme un enfant qui a fait une bêtise.

-Je veux m'excuser pour tout ce que j'ai fait. Je m'en veux, tu ne peux  pas savoir à quel point.
Je t'ai fait des choses horribles, subir et affliger des actes qui te dégoûtaient , tu dois me détester comme jamais tu as détesté une personne.

Je suis choquée... Il est sérieux ? Jonathan s'excuse? Il a vraiment pété une durite. Je m'avance doucement et tends la main pour lui caresser la tête, non parce que dans cette position, on pourrait croire qu'il pleure.
Il laisse échapper un son rauque qui part soudain en rire sonore et totalement libre. Il rigole jusqu'à se tenir les côtes et se tordre de rire.

Je ne comprends rien. Il s'est fichu de moi?

Il relève soudain la tête, son sourire sadique se transforme en une ligne droite, ses sourcils se froncent et il me force à reculer contre le mur.
Il m'attrape le menton et me force à le regarder dans la yeux.

- Tu as vraiment cru que j'allais m'excuser?  Te voilà bien faible. Alors tu as toujours espoir de me retrouver? Celui d'avant?  Enfin bon, je suis en colère. Tu pars en vacances sans me prevenir. Tu reviens et tu ne m'apportes rien. Tu étais où ?  Avec qui? Jake était là ?  T'as pas intérêt à m'avoir fait ça ?

Non, finalement ne pas me voir l'a rendu cruel et bête. Il ne peut pas être gentil, j'ai perdu mon ami au moment où il m'a embrassée pour me ressusciter.
Je ne bouge pas et le fixe le plus neutre possible.

-Jonathan, je n'ai aucun compte à te rendre. J'essaie de vivre, je pars avec qui je veux et laisse Jake en dehors de tout ça, je ne l'ai pas vu depuis que tu lui as cassé la figure à la plage.

-Tu ne peux pas vivre sans moi. Ta vie dépend de la mienne, et tu as des comptes à me rendre sachant que ça va faire plus d'un mois que j'attends une âme. Alors je vais la récupérer.

Il se penche vers mes lèvres, pour m'embrasser.
Je n'en ai pas envie, il me dégoûte. Je le pousse mais il retire ma main de son épaule. Je fais alors la même chose qu'avec Finn. Ma main libre vient s'écraser sur sa joue droite et sa tête tourne dans l'élan du choc. Il me regarde, outré.

-Je n'ai aucune envie de t'embrasser après ce que tu m'as fait et ce que tu viens de me dire.

-Pourtant, il va bien falloir que je la prenne.

-Bah on va faire par le sang alors, même si je souffre, ça serra déjà mieux que d'embrasser un crapaud.

Je le vexe et il me prends le poignet, ou plutôt me le violente. Il sort une clé de sa poche et me l'enfonce dans l'index. Il porte ses lèvres à celui ci et aspire.
Mon bras se fractionne en plusieurs milliers de morceaux entre lesquels la douleur est intenable. Je me mords l'intérieur de la joue pour ne pas crier mais je ne peux empêcher les larmes de couler.
C'est comme si mon bras est rempli et qu'il est prêt à exploser. Comme si j'ai envoyer de l'air dans mes muscles et que seul le minuscule trou au bout de mon doigt est la vanne de sortie de cet air abominablement douloureux.
Jonathan sourit et me dit avec une intonation sadique.

-L'âme de cette personne passe dans ton bras, tu doit sentir chaque souvenirs, chaque sentiments à travers des fractures.

Je pleure à chaudes larmes et mes jambes tremblantes cède son mon poids.
Je m'ecroule et la douleur s'intensifie. Le cri si longtemps retenu traverse mes lèvres et vient crever mes tympans.

-Aahhhhhh!

Mes yeux se ferment et je sombre dans une inconscience couleur ténèbre.

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Hey!! 20 jours.... 20 jours entre mes deux dernières publications...😱😅 je n'ai comme excuse qu'une grosse panne d'imagination et des vacances au ski..
Merci de me lire et dite moi si vous avez une envie de couple particulière entre l'héroïne et un des garçons:

Jake
Jonathan
Finn
Ou un inconnu à l'histoire actuelle^^.

Penser à un petit like si vous avez envie de faire une heureuse^^!!