Ça fait 2 minutes que je m'acharne . J'ai mal au bras, la malheureuse va bientôt lâcher, mais la corde est sur le point de rompre.
-prépare toi à te réceptionner, la corde va bientôt lâcher
-je vais faire ce que je peux. Me répond-elle.J'assène un énième coup lorsque la corde cède. La fille chute lourdement sur le sol, je m'empresse de descendre de ma branche pour lui porter secours. Je l'aide à se relever.
-il ne faut surtout pas rester la ! Suis moi !
Elle m'entraîne à une folle vitesse à travers la forêt. Je la suis aveuglement. C'est le premier être humain à peu près normal que je croise jusqu'à présent, je ne vais pas faire le difficile. Tout à coup, elle s'arrête.
-Que-ce qu'il y a ? Quelque chose ne va pas ?
Elle vient de stopper sa course devant un trou, similaire à celui que j'ai rencontré dans le ravin. Le même sorte d'escalier, la même odeur atroce. Elle se retourne vers moi, et me chuchote :
-Ils vivent ici. Si ils nous ont entendus, on est mort.
Un dizaine de secondes s'écoulent, sans que rien ne se passe. Je suis totalement immobile, mon cœur bat à la chamade.
Elle me dit, toujours avec la même discrétion :-On a de la chance. tu vas te tourner vers la droite, et essayer de continuer à marcher, sur la pointe des pied, dans cette direction. Surtout, tu ne fais pas un bruit.
C'est ce que je fais, elle me suis. Lorsque l'on s'est enfin suffisamment éloignés de la zone, je m'arrête et me tourne vers elle. Elle a un visages aux formes harmonieuses, ses cheveux taillés jusqu'au épaules forment des petites boucles. Elle est plutôt fine, et n'est vêtue que d'un jean recouvert de terre séchée et d'un débardeur sale laissant supposer qu'il était blanc à l'origine. Elle paraît fatiguée. Je me décide à lui demander son nom.
-Au fait, je peux savoir comment tu t'appelle ?
-Quoi, tu es sérieux là ? Tu blagues ?
Elle me regarde d'un air interrogateur. Est-ce que j'ai l'air d'avoir envie de blaguer, après tout ça ?
-Tu ne te rappelle plus de moi ? Merde.. Tu as tenté de t'enfuir par la mer, avant-hier.
-Oui, ce matin, j'ai eu un flash. J'étais sur un radeau, et la mer était en tempête. C'est une vague scélérate qui m'a emporté. C'est tout ce dont je me souviens.
-Rien d'autre ?
-Non.
-Il faut que l'on trouve un endroit où dormir cette nuit. Marchons, et je vais essayer de t'expliquer ce que je sais de cet endroit. Tu sais, ici, c'est l'enfer. Je ne sais pas réellement ce qui s'y passe, mais je peux t'assurer une chose : on n'est jamais en sécurité. Jamais.

VOUS LISEZ
L'île de l'enfer
Kinh dịLa mort me guette à tout instant. Le suicide n'est-il pas préférable ? C'est un véritable enfer ici. Lorsque je m'endors, j'ai peur, peur de ne plus jamais me réveiller. Si c'est le cas, c'est qu'ils seront passés par la. Un grand merci à _LPRCf0rli...