Chapitre 28

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Nous étions arrivés à la fin des phases de poules. La France avait fini première de son groupe, les gars avaient gagnés 5-2 contre la Suisse et avaient fait un match nul contre l'Équateur. Avec sept points à son compteurs en match se poules, la France était qualifié pour les phases à élimination direct. Elle allais d'ailleurs joué son match de huitième de final contre le Nigeria.

Côté Espagne, le refrain n'était pas le même. Les champions du monde (2010) et champions d'Europe (2012) avaient eu toute les peines du monde durant cette compétition. Après le 5-1 contre les Pays-Bas, la Roja avait enchaîné avec une défaite 2-0 contre le Chili. Ils avaient tout de même gagner leur dernier match contre l'Australie par un 3-0. Malgré tous ces efforts, l'Espagne n'avais pas réussi à passer les barrages.

Le seul avantage à cette défaite précoce, c'est que j'ai pu passer du temps avec Jorge. J'étais tellement heureuse de retrouver mon meilleur ami. On passait beaucoup de temps ensemble. Cet après-midi il allais venir avec nous voir la huitième de final contre le Nigeria.

J'avais retrouvé mon meilleur ami et cela me mettais de joie. Quand à Antoine, il était distant en ce moment. Il ne me parlais plus, il passait beaucoup de temps à l'entraînement, plus que d'habitude. Le soir il ne nous racontais plus ses journée comme à son habitude, et je dois dire que cela m'énervais de le voir ainsi, sans raison.

Le match avait lieu à 13h00 au stade national Mané Garrincha. On partis rapidement s'installer, tout le monde était venu. Les filles, la famille Griezmann et même Jorge et sa femme.

L'arbitre siffla le coup d'envoi. Des la 5e minute les nigérians obtiennent un corner, qui est repoussée par Matuidi. Ce début de match est dominé par les Super Eagles (Nigeria) qui forcent les bleus à défendre plus.

15e minute. Benzema déborde à gauche et centre sur Giroud qui contrôle et tente une frappe du gauche qui fini dans la tribune. 19 ème minutes, but des nigérians. Après contestation de l'arbitre, le but est annulé, suite à un hors jeu de Emenike.

Le jeux se développe et les actions deviennent conséquentes. Pogba décale le une deux sur Valbuena à droite qui centre et Paul tente une volée du droit qui fini dans le mur nigérian. Débuchy lancé pleine axe par Valbuena tente la frappe instantané qui tombe deux mettre à côté. Emenike frappe à 20 mètre et Lloris repousse.

Là mi temps se termine. Les actions étaient intéressante des deux côté, malheureusement pour nous. Jorge se prêtais plutôt bien au jeu du supporter acharner se qui me faisait plutôt rire.

La deuxième mi-temps commença. Durant les dix premières minutes, il n'y eu que très peu d'action. Debuchy fit une faute après avoir tordu le genou d'Oshaniwa. Et Matuidi pris un carton jaune après avoir touché très sérieusement la cheville d'Onazi, qui à du sortir sur civière.

À la 70e minute, double occasion magnifique des bleus. Dans un premier temps Griezmann fit fonctionner le une deux avec Benzema, qui bute sur Enyeama. Le ballon heurte son tibia et se faufile près du but, mais le gardien adverse le récupère. Quelques minutes plus tard, sur corner, Benzema hérite du ballon au second poteau. Le ballon se retrouve sur Cabaye, qui tire et frappe la transversale.

Le Nigeria lâche, le temps fort et français. Sur corner, Cabaye trouve la tête de Pogba, qui frappe le ballon et trouve enfin le chemin des filets. Après 80 minutes, les bleus et ses supporters peuvent soufflé un peu.

Les nigérians ne sont plus du tout dans le match. À la 91e minute, Yobo pressé par Griezmann marque contre son camp.

Le stade pousse un grand soupir de soulagement. Le match se termina par un 2-0 de l'équipe de France. Je sauta dans les bras de Jorge et couru rejoindre Theo et Maud qui étaient déjà parti retrouvé leur frère.

Je descendis un grand sourire au lèvre sur le terrain. La première personne que je vis fut Paul. Je le serra dans mes bras en le remerciant mille et mille fois. Il venait d'être élu homme du match.

Je me retournais vers Antoine qui me lança un regard noir, juste avant de se diriger vers le vestiaire.

Je sorti du stage, des questions plein la tête. Pourquoi ce regard noir ? Et pourquoi m'avait il évité ?

À la sorti du stade j'aperçu Jorge, il discutait avec un journaliste.

"Oui, parmi cette effectif français, il y a de très grand joueurs, je pense notamment à Griezmann. C'est un futur grand attaquant. Il est très bon  avec la Real Sociedad, et je pense que c'est l'avenir de ce football. Évidement si l'envie le prend, je l'accueillerai à bras ouvert, c'est un type formidable."

Un sourire pris place sur mon visage, chassant toutes les questions de mon esprit le temps d'un instant. Il fini sa petite interview surprise et je lui fit la bise pour lui dire au revoir. Antoine  sorti.

Je couru sur ses pas tentant de le rattraper, en vain. Il monta dans le bus. Les filles elles virent me chercher pour rentrer à l'hôtel.

Une fois dans ma chambre je m'effondrai. Je ne comprenais pas, qu'avais je fait de mal ? Je pris mon cellulaire et tapai son numéro. Ça sonnais... une fois, puis deux, trois. Répondeur. Je tenta encore de l'appeler, en vain.

Pdv Antoine

C'était le cinquième appels d'Erika, je ne voulais pas répondre, pas pour l'instant. À notre retour à l'hôtel, une foule en délire nous accueillis, des supporters, et même tout le staff de l'équipe et de l'hôtel. La joie était général.

Il était temps pour nous de fêter notre victoire, avant le retour à l'entraînement demain. Évidement, Didier pris la parole.

"Aujourd'hui, je suis fière. Fière de cette équipe, de cette équipe qu'est l'Équipe de France. Ce n'a pas été notre match le plus simple, et nous avons failli vaciller plus d'une fois. Nous avons été en difficulté, mais nous n'avons pas abandonné, et c'est le principal. Maintenant nous faisons parti des huit meilleures équipes au monde. Et rien que pour ça, nous pouvons être fiers. Le chemin n'est pas terminé, loin de la, nous allons encore devoir nous battre, mais gardons un seul objectif en tête. France Championne du Monde.
Entraînement demain après-midi, treize heures.
Bravo les gars."

Tout le monde applaudi. Nous allions fêter ensemble notre victoire. Quelques heures plus tard, je m'endormis, une seule image en tête, celle de cette coupe, tant convoité.

una evidencia//A.G♡E.COù les histoires vivent. Découvrez maintenant