Park Chanyeol prend tous les jours le même ascenseur,faisant toujours le même trajet. Quatrième étage, rez-de-chaussée ; et très souvent, une fille faisait le même trajet que lui.
Et si tout commençait ici, dans ce fameux ascenseur ?
[Début : 14 f...
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" Pourquoi on va là-bas?
- Je dois voir quelqu'un."
Je soufflais d'exaspération et continuais d'avancer avec Jongin à mes côtés.
" Tu n'auras qu'à traîner dans le coin.
- Et passer pour un pervers.
- On n'est pas devant une université de fille. Tu n'auras qu'à faire autre chose. C'est uniquement quelques minutes. Je dois rendre quelques choses à une amie.
- Tiens donc une amie maintenant, dis-je avec pleins de sous-entendus dans ma voix.
- Pas de ça avec moi. On se retrouve là."
Jongin partit vers l'université. J'attendais debout puisque tous les bancs étaient remplis de neige en ce mois de février. J'enfouis ma tête un peu plus dans mon écharpe ainsi que mes mains dans les poches de mon blouson. Je jouais au début avec la neige avec mes pieds et je finis par sauter pour essayer de me réchauffer.
" Chanyeol" , lançait une voix au loin.
Je me tournais et je vis Do Yeon.
" Qu'est-ce que tu fais ici, me demandait-elle.
- Je suis venu accompagné un ami. Comment tu m'as reconnu ?
- Oh je vois. Grâce à tes cheveux, il commence à devenir orange tu sais.
- Oui, j'attends encore un peu avant de faire autre chose ou la même.
- Ecoute je voulais te parler de la dernière fois...
- Non oublie, la coupais-je en faisant des grands gestes. C'était le soju qui a parlé à ma place.
- Oh, je vois, dit-elle dans une intonation montrant presque de la déception.
- C'est ton...
- On peut y aller, tu as vu j'ai été... Oh, salut, lançait Jongin.
- Salut, et pour te répondre, oui c'est mon université. "
Elle se tournait après avoir entendu son nom et elle finit par nous dire :
" Je dois y aller, à une prochaine fois."
Elle leva sa main remplie de peinture et nous lançait un sourire avant de partir vers un groupe d'amies sûrement.
" J'espère pour toi qu'un jour ça va vraiment marché avec elle, parce que ça m'étonnerait même pas que d'autres garçons lui tournent autour.
- Quelle réplique encourageante ", lançais-je à mon ami.
