Je quitte la salle d'Anglais accompagnée de ma partenaire de tous les temps, Sofia.
Sofia est l'une de mes amies les plus proches. J'ai eu la chance d'ailleurs de l'avoir dans ma classe sans ça, j'aurai été seule sans une personne de notre petit groupe de quatre personnes. Elle est plutôt petite et a les cheveux longs, vraiment très longs et blonds. Elle a également de magnifiques yeux verts.Nous nous ne considérons pas comme des meilleures amies puisque pour nous deux ce ne sont que des étiquettes que des personnes collent à d'autres personnes pour montrer qu'elles ont plus d'importance que d'autres. C'est sûr qu'un ou une de nos amis peut être plus proche de nous que d'autres, mais ce n'est pas ça qui fait qu'elle a le droit d'être « meilleure » que les autres.
Enfin, c'est mon point de vue personnel, vous faites ce que vous voulez de votre vie.
C'est juste que c'est souvent dans les cas de « meilleurs amis » qu'il y a les plus grosses disputes pour souvent des trucs merdiques.Sofia coince son avant-bras dans le mien, nous faisons nous balader bras dessus-bras dessous, les mains dans les poches de nos vestes, marchant en même temps dans les couloirs en direction de la cafétéria. Je me fais bousculer par plusieurs personnes comme à mon habitude, mais les personnes s'excusent et me sourient pour me dire qu'ils sont désolés.
C'est pour ça que j'ai toujours aimé ce lycée. Depuis l'année dernière, année qui était ma première dans cet établissement. Il n'y a pas vraiment de popularité ni de discrimination. Tout le monde est sympa avec tout le monde malgré que certaines personnes ne peuvent en supporter d'autres et qu'il y a quand même ces filles qui se maquillent comme je ne sais quoi. Pour ma part, je pense qu'elles sont tout simplement nées dans un pot de peinture orange. Je ne vois pas vraiment d'autres possibilités.
Ce que je veux dire, c'est que dans mon lycée, même si tu connais le prénom de personne et que tu ne t'intéresses à personne, comme moi, et bien, tu peux quand même recevoir des désolés des personnes qui te bousculent ou encore des aides quand tu tombes par terre. C'est sûr que tout le monde se fout de ta gueule, mais tu trouves ça drôle quand même.
Un lycée de rêve comme on dit.
La fille à mes côtés me raconte oh combien elle déteste notre professeur d'Anglais qui est d'ailleurs notre professeur principale et qu'elle ne peut la supporter et qu'elle serait prête à rater tous ses cours jusqu'à la fin de l'année même si elle aura une moyenne merdique à cette matière. Je lui déconseille fortement si elle ne veut pas se prendre ma main dans sa figure.
Même si j'avoue ne plus pouvoir supporter également cette vielle blonde au regard perçant qui crie tout le temps.
Arrivé devant la porte de la cafétéria, une surveillante nous dévisage en nous dit, pardon, nous hurle que ce n'est pas encore au tour des deuxièmes années.
Super, moi qui avais une faim de loup.
Avant que je ne casse la tête à cette surveillante pour m'avoir hurlé dessus de la sorte comme si je n'étais qu'un vulgaire toutou, Sofia me tire vers le coin de verdure de la cour.
« Tu n'es vraiment pas croyable ! Quand un prof te hurle dessus tu t'en contre fou, mais quand c'est une surveillante et pour de la nourriture, tu es capable de lui éclater la cervelle !, s'exclame mon amie en s'asseyant sur un banc en bois.
- Tu ne peux pas comprendre, tu n'aimes pas autant manger que moi, je lui réponds sèchement en m'asseyant à mon tour.
- Tu parles comme si je mangeais comme un oiseau !
- Parce que tu manges comme un oiseau !, je fais remarquer
- Excuse-moi de ne pas avoir un énorme appétit comme toi et de prendre trois kilos quand je mange beaucoup trop, pas comme toi, elle se justifie en croisant les jambes et les bras alors que moi, je positionne mes coudes sur mes genoux et rejoins mes mains et je pose ma tête sur celles-ci.
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THE ASIAN | SHOWNU
FanficElle vivait une vie tranquille et elle n'aurait sûrement jamais deviné ce qui lui arriverait si elle renversait en ce midi d'automne son plateau sur le T-shirt d'un garçon de son lycée. Elle n'aurait jamais pensé qu'une chose si simple aurait chan...