Ma Naissance

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C'est un jour de Juin que je suis venu au monde mais peut être pas comme tous.  Mon père avait emmené ma mère à l'hôpital en urgence croyant que c'était l'heure pour moi de sortir. Elle était enceinte de sept mois. Arrivé à l'hôpital, les médecins l'ont prise directement en charge. Elle était dans un mauvais état, elle ne pouvait plus supporter cette douleur au ventre. 

Ils l'ont mise dans une salle d'oscultation afin de découvrir la cause de ce mal de ventre. Etait-ce l'enfant qui voulait naître ou une autre cause? 

Des heures défilaient et mon père était toujours dans la salle d'attente sans nouvelle de sa femme. Le docteur, monsieur Dubrin qui s'occupait du cas de ma mère est venu voir mon père en lui annonçant qu'elle était dans un mauvais état. 

Le docteur lui dit :" Monsieur Lanterne ?" , mon père se précipita vers lui et répondit :" oui c'est moi même comment va ma femme docteur?"

Monsieur Dubrin qui était honnête dans ses paroles répondit directement à mon père. "Ecoutez monsieur Lanterne votre femme a passé certains test et nous avons pu découvrir qu'elle saignait de sa rate. Nous allons devoir l'opérée d'urgence mais avant tout nous avons une question à vous posez". Mon père prêt à tout pour se rendre utile auprès des médecins lui fît signe de la  tête en accord pour répondre à toutes questions. Monsieur Dubrin ravît d'apprendre l'enthousiasme de mon père lui posa aussitôt la question :" nous avons un choix a prendre sois nous sauvons l'enfant soit votre femme, car tout le long de l'opération sera risquée aussi bien pour le nouveau né que pour la mère". Mon père choqué de cette nouvelle innatendue ne savait pas quoi répondre. Il restait bouche-bée. 

Après quelques minutes, il fini par lui répondre :" écoutez monsieur quatres enfants attendent avec impatience le retour de leur mère avec leur petite soeur alors sauvez les deux". Le médecin comprenant la réaction de mon père fini par lui répondre d'un hochement de la tête puis fît signe d'attendre tranquillement faisant confiance aux médecins et sages femmes qui allaient s'occupés de sa femme. Monsieur Dubrin se retourna et regarda l'air inquiet de mon père. "Ne vous en faites pas monsieur votre femme est entre bonne main". Sous le regard de mon père la silhouette du docteur disparue entre les couloirs.

Mon père fixait sans cesse cette horloge en face de lui ne voyant pas le temps défilé. L'inquiètude se faisait ressentir dans son regard et dans le son de sa voix. Il s'occupait comme il le pouvait faisant des allers- retours dans le couloir, de la machine à café aux sièges, des sièges à la machine. D'un coup, une sage femme se diregea vers mon père pour lui annoncé :" Monsieur Lanterne ? Félicitation vous avez une trés jolie petite fille, il va juste falloir qu'on la fasse transféré à Paris pour plus de sûreté et plus d'examens approfondis". Celui-ci heureux d'apprendre enfin une bonne nouvelle se réjouissait à l'idée de pouvoir enfin voir le visage de son enfant. Puis, quelques secondes apès suffisa pour qu'il réalise qu'elle n'avait en aucun cas prononcé l'état de sa femme. 

Il la regarda avec le regard dans le néant et avec hésitation lui demanda " et .. et ma femme? comment vas-t-elle? Dîtes moi qu'elle va bien Madame s'il vous plaît" Il eu a peine le temps de finir qu'elle le rassura aussitôt. "Voyons Monsieur Lanterne calmez vous! Votre femme est en salle de réveille, l'opération s'est réalisée avec succès. Seule chose, elle ne pourra pas voir votre enfant avant que celui ci soit en état d'être en contact avec l'air libre et de respirer simplement de lui même". 

Mon père se posait tellement de questions, "allais-je m'en sortir?", "comment allaient les enfants à la maison?", qu'allait-il pouvoir dire à sa femme quand elle allait se réveiller?", "et ce nouveau né comment allait-il le voir et si sa femme et son enfant était dans deux hôpitaux différents?". Il attendit avec impatience le réveil de sa femme pour pouvoir lui annoncer la nouvelle sur leur heureuse fille, qu'elle venait de mettre au monde. Quelques heures plutard, elle revenue dans sa chambre encore endormie, elle voyait un peu trouble son mari. Le docteur Dubrin raconta à mon père qu'il fallait du repos à ma mère et qu'il était préférable que lui même aille voir ses enfants qui l'attendaient. 

C'est ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant