Entre toi et moi ! EZ & AG

Partie 10 : Pourquoi ça m'est arriver à moi !

Ce n'est qu'une fois arrivé à l'hôpital que leurs mains se lâchèrent, chacun s'activait autour de la jeune femme pour la prendre en charge sans même prendre pas la peine d'expliquer à Antoine où on emmené la danseuse et ce qu'on allait lui faire qu'il se retrouva seule dans l'entrée du SAU ( service d'accueil des urgences) . Il se sentait désemparer de la situation, Antoine ne comprenait pas comment un après-midi qui avait si bien commencé pour se terminer en un vrai cauchemar. Voyant un siège de libre près d'une dame avec un enfant dans les bras, il partit s'asseoir à ses côtés ne sachant même pas ce qu'il devait faire ou pas. Bien sûr, l'idée de prévenir son père comme lui avait demander son amie lui revenait toujours en tête, mais comment pouvait-il faire ça, il n'avait même pas leur numéro. Soupirant et relevant la tête il put constater que beaucoup de personne le regarder, cette situation lui déplaisait vraiment. Il était peut-être un célèbre footballeur, mais en dehors des terrains, il était juste lui, Antoine ! C'est dans ce genre de situation que le blond aurait voulu ne pas être connu être un garçon comme les autres. Mais être comme les autres était aussi renoncé à son rêve et sa vie sans le foot, il ne l'imaginer pas, puis c'est aussi grâce à ça qu'il avait rencontré la jeune femme présente quelques part dans le service des urgences .

Alors que son esprit vagabondé toujours vers sa belle, comme il aimait l'appeler, l'enfant à côté de lui, qui vu sa taille ne devait pas avoir plus de 3-4 ans partis des bras de sa maman pour aller vers le jeune homme et tapota sur sa jambe jusqu'à avoir l'attention de ce dernier.

-Pourquoi tu es triste, Monsieur Antoine ?

Dans un premier temps, le footballeur fut surpris de la manière du jeune homme de lui parler, surtout en employant son nom, il n'aurait jamais cru qu'un enfant de 3-4 ans sache son nom ou puisse le reconnaître. Mais à en croire le garçon devant lui, il s'était trompé. Les enfants étaient vraiment surprenants et à regarder se petit face à lui, il espéra vraiment un jour en avoir un comme ça.

- J'ai une amie qui est tombée et elle s'est faite très mal ...

- Oh ! Comme mon papa, lui aussi, il est tombé après qu'une voiture et venu sur lui ! Comme quand tu shootes dans le ballon à la télé. Répondit le jeune garçon avec beaucoup d'innocence ce qui fit légèrement sourire Antoine. Par ailleurs, le maçonnais fut incapable de trouver quelques choses à redire à cette enfant. Leur situation avait l'air si grave.

- Monsieur Antoine, tu peux avoir une photo avec toi, pour que je l'accroche dans ma chambre comme ça, je pourrais le montrer à tous mes copains ?

-Aucun souci bonhomme, vient là, dit-il avant de le perdre sur ses genoux pour faire la photo.

Alors que le cliché venait d'être pris, Antoine put voir le père ainsi que les frères de son amie arriver vers une infirmière il hésita un instant à les rejoindre mais très vite il se résigna qu'allait -il bien leur dire après tout. Il ne connaissait même pas l'état de la jeune femme. Depuis près d'une heure qu'il était là et aucune nouvelle ne lui avaient été données.

Voyant les Zidane s'avançaient vers les chaises face à lui, le jeune homme s'excusa auprès du garçon et le reposa parterre pour aller tout de même les saluait. Il savait parfaitement qu'il se trouvait en mauvaise posture, mais il sentait qu'il devait raconter comment Ela était arriver ici par sa faute. Il espérait juste pourvoir encore la revoir après leur avoir raconté qu'il avait passé la journée avec leur soeur/fille.

Du côté de la jeune femme, tous ne se passer pas aussi bien qu'elle l'aurait espéré. De nombreux médecins étaient venus l'ausculter lui avait fait des examens, mais le verdict était sans appele pour la demoiselle. La cheville s'était fracturée à plusieurs endroits sous son poids, obligeant les médecins à l'opérer. Pour la danseuse, son monde s'écrouler à nouveau, elle avait mis tellement de temps et fait de sacrifice pour remarcher à nouveau que tous ça n'avait servi à rien. Elle s'en voulait de ne pas s'être écouté, elle n'aurait pas dû courir ainsi. Mais à présent, le mal était fait, et Ela ne pouvait plus que s'en mordre les droits et revivre des mois de douleurs et d'immobilité.