Un mal pour un bien

Chapitre 9

-Raphaël !
-Désolé. Je ne sais pas ce qui m'a... Il fut interrompu par l'ouverture des portes de l'ascenseur.
-Euh ! Allons y. C'est par ici.
Héléna le suivit l'esprit encore confus. Ils passèrent devant la secrétaire de Raphaël qui les salua.
-Monsieur ?
-Je ne veux pas être dérangé. Dit Raphaël en s'éloignant. Ils s'arrêtaient devant une porte sur laquelle il y était marquée le nom de Raphaël en lettre d'or.
-Après toi. Héléna passa la porte et découvrit un bureau digne du rang social et économique de son occupant. Il l'invita à prendre place et lui, il se mit derrière le grand bureau fait en bois massif. Derrière lui, un baie vitrée gigantesque offrant une vision superbe de la ville.
-Tu veux boire quelque chose ?
-Non, merci.
-Bien ! Alors tu voulais me parler de quelque chose ?
-Oui ! Tiens. Disait Héléna en lui remettant la boîte contenant le bijoux.
-Je te l'ai offert.
-Merci, mais je ne peux pas accepter.
-Héléna ? C'est juste un cadeau. Rien de plus.
-Il a dû te coûté cher. Murmurait Héléna pensive.
-Héléna, Héléna, Héléna. Souffla t-il. Ce n'est qu'un cadeau que...
-Tu devrais reprendre. Continua t- elle en posant le coffret à bijoux sur son bureau.
-Mais ? Qu'est-ce que...
-Je dois partir maintenant.
Elle se leva et avant d'avoir pu atteindre la porte, Raphaël l'a questionna :
-Pourquoi ?
-Pardon ? ! Demanda t-elle en se retournant.
-Pourquoi est ce que tu m'as quitter Héléna ?
Cette dernière fût assaillie de souvenirs douloureux mais ravala vite les larmes qui menaçaient de déferler sur ses joues.
-Je...
Au moment où elle s'apprêtait à tout lui révéler, Guillaume entra un peu trop brusquement dans le bureau suivi par la secrétaire.
-Monsieur ? Je n'ai pas pû l'arrêter.
-C'est bon, je vais m'en charger.
La secrétaire s'en alla un peu plus rassurée. Pendant ce temps, Guillaume jetait des regards quelque peu étrange à Héléna. Cette dernière profita de la présence de Guillaume pour s'éclipser.
-Je vous laisse.
-Attends, tu...
Elle était déjà partie.
-Alors ? Qu'est ce qu'elle t'a dit ? Demanda soudain Guillaume quand ils furent tous deux seuls.
-Rien. Pourquoi tu me demandes ça ?
-Pour rien,...pour rien...disait il pensif.