Chapitre 1

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                 La nuit s'annoncait sombre comme de l'encre. Le vent très frais soufflait par intervalle de temps. Dans la rue de delmas 75 l'electricité absent laissait les environs dans le noir complet. Voisin, voisine tous dans leur chambre dormait à bon point. L'entrée oū habitait Pamela etait l'une des entrées de la zone la plus redoutée. À maintes fois certains gens se reveillaient à tout le voisinage, l'infraction de voleur dans leur maison durant la nuit. Tantôt disparaissait batterie de voiture, pièces de delco ou plus. Une heure du matin. Dans un petit couloir coincé la lumière d'une phare de voiture faisait de l'ombre aux feuilles d'arbre. Derrière les vitres teintées deus jeunes.
- Eteint la voiture Ismaël. Lance Pamela contrariée. D'un geste celui-ci s'éxecuta laissant un silence lourd pesé l'atmosphère.
-koumanman! Je t'avais bien dit de me ramener à dix heures est-ce trop demander? Continue t-elle.
         Sa voix trahissait sa peur. Obliger à parler tout bas elle etait incapable de mieux exprimer sa colère.
- C'est pas ma faute Pamela. Ça se voyait , toi aussi tu desirais rester plus. Avoue que ce pool party etait à ton goût.
      Contrairement à elle, Ismaël ne se souciait pas du fait qu'elle etait dans un vrai pétrin.
- Et maintenant, dis moi comment je fais pour entrer? Je n'ai ni clé, ni rien. Chance que ma mère n'est pas encore passer dans ma chambre sinon Dieu seul sait ce qui m'aurait attendu devant cette barrière. Jasmine m'avait bien dit de ke pas y aller... Elle laisse échapper un sanglot.
- Allons chez moi et plus tard je te ramène aussi tôt que je pourrai.
- Tu sembles oublier! Demain est dimanche. Mon père à la premiere lueur du jour viendra me reveiller pour la messe. Tu oublies que je suis une fille de famille.
- Qui suis-je moi? Demande brusquement Ismaël.
-Ne parle pas aussi fort bon sang!
- Il cupa. Pamela decides toi. Soit tu fais une facon d'entrer soit tu rentres avec moi. Fais vite j'ai pas toute la soirée. Voulut-il mettre la pression.
             Elle reflechit un peu. Décue, elle ouvre la portière et descend.
-Bonne nuit Isma. Dit- elle sans joie.
-Bonne chance ma poule t'en auras besoin.
           Elle claqua la portière. Sous peu la voiture disparait la laissant dans le plus dangereux silence qu'elle a pu connaitre. Immobile devant sa grande barrière, elle essayait de distinguer quelque chose. << Seigneur, aide-moi >> répetait- elle sans cesse dans son coeur. Si dur, ses parents ne la laissait presque pas sortir, sous prétexte de l'instabilité du pays. Pourtant en cachette presque six des nuits d'un mois Ismaëm lui faisait faufiler en douce de chez elle dès que ses parents dormaient pour l'emmener dans des fêtes. Grâce à lui, elle avait déjà fumer, bu et même sniffer. Cet homme qu'elle aimait du plus profond de son être l'avait expérimenté dans une vie vagabonde. Contrairement à elle, celui-ci jouissait déjà une vie indépendante avec ses vingt quatres ans sur la tête. Ismaël habitait dans une sorte de taudis situé dans un quartier mal fameux tant ses moyens economiques etaient faible. Fréquentation qui clouerait à plein fouet le coeur agé du père de Pamela s'il arrivait à le savoir un jour. Mais differente de son père, Pamela considerait l'amour avant tout. La classe sociale importait peu. Aucune de ses amies non plus n'etaient heureuses de son couple sauf Jenn. Faisant face à la réalité elle se dit qu'il n'y avait pas d'autres solutions que de grimper le mur faire attention aux morceaux de bouteille qui pointaient prêt à blesser quiconque voulant les traverser. Dès à l'intérieur de la cour signaler au plus vite les chiens que c'etait elle pourvu qu'ils ne se mettent pas à aboyer. Aller au garage essayer d'ouvrir la porte de la cuisine qui ne resisterait pas à s'ouvrir de force , sans faire de bruit monter les escaliers à petits pas et enfin se blottir sous ses draps comme si de rien etait. Si seulement, elle ne s'etait pas laisser entraîner par la fête et etait retourner chez elle comme d'habitude à dix heures. Dix heures, il y aurait encore de l'electricité, les gens auraient encore la télé allumée chez eux, le quartier serait encore assez bruyant pour pénétrer dans la petite clôture encore ouverte qui se trouvait entre sa cour et celle de jasmine qui l'aurait attendu afin qu'elle passe inaperçue. Mais à cette heure ci cette clôture etait déjà verouillée et Jasmine qui lui avait laissait une tonne d'appels manqués etait sûrement entrain de dormir. Ça lui etait effleuré d'appeler sa copine pour lui demander de l'aide mais elle s'etait ravisée. Peut-être qu'aujourd'hui n'etait nul autre que son jour de malchance.
              

TrahisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant