Chapitre 4:

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Une semaine passe. Rien d'incroyable ne s'est produit. Mes parents ont décidés d'habiter chacun de leur côté. Moi, je vis chez ma mère. Enfin chez moi. Mon père, lui, à décidé de s'installer à l'autre bout de la ville.
Nous sommes lundi matin et je suis, les écouteurs enfoncés dans les oreilles, sur le chemin du bus. Ma mère ne travaille pas et pourtant elle ne prend même pas la peine de me déposer ni de préparer le petit déjeuner. Elle dit qu'elle est à la recherche d'un boulot et qu'elle n'a donc pas le temps de s'attarder sur ce genre de choses stupides. "Bien sûr!..". Tout les soirs elle me montre ses trouvailles du jour... Chaussures, vestes, robes, maquillage... Son excuse? Elle doit se remettre en selle pour conquérir un nouvel homme ! Pour ça... elle en a du temps. Mais je ne me plains pas; elle est déjà à mal à cause de sa séparation...
Le klaxonne d'une voiture me sort de mes pensées.
J'arrive à l'arrêt de bus. 6 minutes. Je n'aurais pas longtemps à attendre. Je m'assieds comme d'habitude près de la fenêtre et arrive à l'heure au collège.
Je cours vers mon casier pour avoir le temps de prendre mes bouquins nécessaire pour la journée. Vendredi dernier je me suis inscrite à l'option piscine et athlétisme. Piscine le lundi soir et athlétisme le mardi midi et le jeudi à 15h. Je me rends donc au secrétariat pour recevoir mon sac de piscine avec le maillot de bain du club ainsi que la serviette et tout le reste. Quand je suis dans les couloirs, la sonnerie résonne et je ne peux m'empêcher de courir rapidement; mon sac de piscine que j'avais déjà récupéré sous le bras; pour ne pas arriver en retard pour mon interrogation de littérature. J'arrive dans la salle essoufflée avec des excuses déjà toutes préparées mais seuls quelques élèves étaient à leur table. Je m'installe et nous attendons donc que le reste des élèves arrivent en classe.
L'heure passe rapidement, sûrement grâce à l'interrogation qui à durée 40 minutes sur nos 50. Je regagne mon casier quand je sens une main se poser sur mon omoplate. Je me retourne et vois Léna qui me sourit. Je la prend dans mes bras pour lui dire bonjour.
-" Hey ! Ça va toi?
- Bien... et toi?
- Bien".

Nous rions et continuons notre chemin vers son casier. Elle m'explique les tensions entre ses parents, me dit que j'ai une chance incroyable que mes parents s'aiment et qu'ils soient encore ensemble. En effet; je ne lui ai encore rien dit... elle a déjà des problèmes, je ne préfère pas lui rajouter les miens.

- Salut !

Quelqu'un interrompt notre discussion et je le remercie fortement. Je n'arrivais plus à écouter ses plaintes incessantes. Je me retourne et découvre un grand bond aux yeux clairs. Il continu.

-" Salut... Marg tu peux venir ?"

Je regarde Léna et m'excuse en lui ajoutant qu'elle pourra m'expliquer toutes les histoires entre ses parents à la cafet' ce midi. Elle ronchonne et acquiesce. Je suis donc Samuel jusqu'à son casier.

-" Donc?.. Poursuis-je
- Je me demandais si tu faisais parti de l'équipe de natation ? Je dois prendre mon sac mais je ne sais pas quel est le lieu où le retirer...
- Ah oui... Euh... C'est au secrétariat !
- Génial merci !.. tu veux m'accompagner à la pause ?
- Je dois rejoindre Léna... désolé...".

Il parti avec une mine désolé. Je partie en cours de mathématiques. Je suis l'une des premières à arriver dans la salle. Comme d'habitude... Je m'installe donc au premier rang près de la fenêtre. Je commence à sortir mes affaires quand quelqu'un vient me susurrer à l'oreille.

-" Salut toi! Ça fait longtemps...". Je sursaute rien qu'en entendant sa voix. Je me retourne et vois Ben. Je mis attendais; il n'y a que lui pour faire ce genre de choses.
-" Hey ! Dis-je heureuse de le voir.
- Comment ça va ?
- Ça va !.. et toi?
- Oulà nan... toi ça va pas ! Sinon moi oui !" Dit-il beaucoup trop enjoué. Je n'aime pas les personnes tout le temps enjoués; ça m'ennuie... J'aime avoir des phases où je ne parle pas et où je réfléchie, même si je suis en présence d'un ami.
Je ne répond pas à la remarque de Ben. Je n'en ai pas envie. Il me regarde, attendant une réponse, mais décide tout compte fait de ne pas insister. Je suis contente qu'il ne l'ai pas fait, et puis aujourd'hui je ne veux ni parler avec lui, ni parler tout court. Je veux juste écouter le cours. Et c'est ce qui se déroula. La sonnerie marqua la fin du cours et tout les élèves de la classe se précipitèrent en dehors comme à chaque fin d'heure. Je sortie en dernière, dis au revoir au professeur et me dirige vers mon casier. Je range mes affaires assez rapidement me souvenant que Léna voulait me parler à tout prix des "tensions" entre ses parents; celles que je ne peux pas comprendre puisque tout va bien chez moi... À peine mon casier fermait, je glisse vers la gauche et me fais emporter jusque dans la queue de la cafétéria. Je me retourne et ne peux en placer une que Léna commence déjà...
Le midi avec Léna fut assez reposants. Je n'écoutais absolument pas ce qu'elle disait; je réfléchissais et quand elle me demandais mon avis j'acquiesçais mine de rien. L'après midi fut ennuyeuse et longue mais j'étais restée concentrée pour ne rien louper. Tandis que la sonnerie avait déjà retenti depuis quelques minutes déjà, je dépose toutes mes affaires et prends mon sac de piscine avant de me diriger vers le bassin de natation du lycée. Notre collège et le lycée Sainte Thérèse sont dans un même bâtiment. Le bassin de natation appartient normalement au lycée mais ils acceptent que les collégiens puissent l'emprunter.
Je me dirige donc vers le bassin, quand quelqu'un m'interpelle. Je tourne la tête et vois Samuel. Je m'arrête pour être à sa hauteur.

Au fil des jours Où les histoires vivent. Découvrez maintenant