Et les jours passent,
et rien ne trépasse.
Ni le temps, ni aucun moment,
tout passe amèrement.
Il y a trop de critiques,
trop de blessés dans ce monde sarcastique.
Aujourd'hui, comme chaque nouveau jour, je me retrouve dans un nouveau corps.
Cette fois-ci, dans celui d'Alexandre, un jeune étudiant.
Il avait senti la puissance de chaque phrase,
cette puissance lui donnant l'effet d'une claque.
Il avait senti les larmes couler,
qui venaient sur ses joues le brûler.
Il aurait voulu ne jamais connaître ce malheur,
il aurait voulu goûter à ce qu'on appelle le bonheur.
Il s'était dit que c'était parce qu'il était adolescent,
et qu'il était normal de recevoir des jugements.
Alors il subissait,
avec l'espoir que tout s'arrêterait.
Tout était si compliqué,
et rien ne voulait s'arrêter..
Il voulait ses jambes,
il voulait les sentir vivantes.
Il voulait pouvoir marcher,
il voulait pouvoir nager.
Il aurait voulu se lever,
pour pouvoir hurler.
Pour pouvoir crier,
contre cette putain de société.
Il aurait voulu de la compréhension,
juste un petit peu d'attention..
Mais personne ne comprenait,
qu'il voulait juste disparaître.
Aujourd'hui, Alexandre est entouré de personnes, d'amis, qui sont prêts à l'aider malgré les difficultés. Mais son adolescence, a été la pire période de sa vie.
Pourquoi ?
Parce qu'il est handicapé, parce qu'il n'a plus l'usage de ses jambes suite à un accident durant son enfance.
C'est vrai, et alors ? Il a le droit de profiter de la vie non ?
Un handicapé, n'est pas différent intérieurement, lui aussi est humain.
Lui aussi a des sentiments.
[Note : Un handicap n'empêche pas la personne d'être heureuse, à part si les "autres" décident de le rabaisser avec des critiques.]
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Le départ d'un mot
Short Story″ Elle est trop grosse. ″ ″ Il a trop d'acné.″ " Regarde-là, on dirait un garçon." C'est à partir d'un seul petit mot, une remarque, une critique, c'est à partir d'une seule phrase, que les choses deviennent parfois invivables. ⇨ # F R E E Y...
