Le bobo et le travelo

Ma vengeance

La suite ! Désolée pour l'attente ! ♥                                                                                                                (En média, la tenue de Maid de Shirou)

Je marchais jusqu'à chez moi. J'habitais un petit appartement au-dessus d'un restaurant. Le patron, d'une vingtaine d'années, s'était épris de mon grand frère et ils m'avaient proposé de venir habiter au-dessus de chez eux, ce que j'avais accepté. J'avais rapidement sympathisé avec lui et les habitués et depuis je pouvais aider en salle ou à la caisse, après tout ils me logeaient et payaient mon « loyer », disons, donc il fallait bien que je rende service.

J'entrai par la porte de derrière et je montai dans mon petit appart, composé de 4 pièces : ma chambre, une pièce qui réunissait les toilettes et la salle de bain et une cuisine de petite taille qui donnait sur le salon. Je déposai mes affaires et j'enfilai l'uniforme des serveuses du resto, je descendis une fois ceci finit. J'entrai par la porte de service et me dirigeai vers le patron pour le saluer.

_Hey Shiro ! Tu vas bien ? Ça été ta première journée à Raimon ? me demanda Someoka, le patron

_J'vais bien et pour la journée à Raimon, ça allait. J'suis tombé sur un groupe de fille sympa et un agresseur homophobe. Lui répondis-je en lui montrant le suçon

_Non, il t'a...

_Oui mais bon, il dira rien. T'inquiète.

_Ouais mais méfie-toi !

_Oui, oui ! riais-je

_Atsuya va le défoncer, si il l'apprend. murmura Someoka

Je souris, c'était pas faux. Bah...de toute façon, il n'en saura rien.

_Hé patron ! Ah Shiro, salut ! Tu peux apporter ça table 5 s'teu plait ? me demanda Fudou, un cuisiner

_Ouais. Salut Akio !

Je pris le plat et allai l'apporter à la table demandée. Quel ne fut pas ma surprise quand j'y vis... (je suis sûre que vous avez tous déjà deviné) Gouenji avec une jolie fille blonde. Ce crétin était en train de lui faire les yeux doux. Qu'est-ce qu'un bobo comme lui venait faire ici ? On va se marrer !

_Bonjour. Tenez voici votre plat ! souriai-je

_C'est pas trop tôt ! dit-il d'un air arrogant

Il le perdit quand il me reconnut.

_Shuuya chérie, ne sois pas si impolie. Rassurez-vous mademoiselle, nous n'avons pas eu à attendre longtemps. s'excusa-t-elle d'une voix douce

_Tais-toi ! Au resto où je t'emmène habituellement, y'a pas besoin d'attendre !

_Tu m'emmènes toujours dans des restos super cher ! Et tu sais très bien que je m'y sens mal à l'aise. Répliqua-t-elle

_Ça, je m'en fiche ! Je suis riche !

_Ça, on avait compris fils à papa ! lui fis-je. Mademoiselle, si je puis me permettre, votre copain m'a agressé cet après-midi, en voici la preuve. Dis-je en lui montrant le suçon

_Je vois. Je cherchais justement un prétexte pour le quitter mais merci de m'en donner un ! sourit-elle en le giflant et en se levant. Tu pourris cet endroit connard ! cria-t-elle en sortant

Gouenji enrageait. J'éclatai d'un rire moqueur. Un prêté pour un rendu ! J'avais eu ma revanche.

_Bon les gars, on a un steak à cheval et des patates qui les veut ? criais-je aux habitués

_Moi ! me répondit Mamoru, un jeune salarié d'une vingtaine d'année

_Tu manges trop Mamoru-tan. lui fit Natsumi, sa copine

_T'as pas tort ! riais-je

_Oh Shiro !

_Salut.

_J'ignorais que tu travaillais ici.

_Oui, j'habite juste en haut. Lui appris-je

_Je vois.

_Shiro-san ! Remets moi une bonne dizaine de tranches de bœuf, j'ai faim ! me dit Mamoru

_Tu manges vraiment trop ! soupira Natsumi

_M'en fous, quand j'ai faim, je mange !

Je laissais les amoureux tranquilles et je me redirigeais vers Gouenji.

_Tu veux prendre quelque chose ? lui demandais-je gentiment

_Non rien, la tapette !

Son ventre grogna et il rougit. Je ris et il me commanda sèchement un fraisier et un café.

Quelques minutes plus tard, je lui apportais sa commande. Il me l'arracha presque des mains.

_Ça te rajouterais un deuxième trou de bal de dire merci ? lui demandais-je

Il faillit s'étouffer avec son café mais il me murmura un « merci » inaudible.

_Tu l'aimais vraiment cette fille ?

_Non, je ne me rappelle même plus de son prénom. Me répondit-il l'air de rien

Je soupirais.

_Qu'est-ce que t'as sale gay ?

De nombreuses têtes se tournèrent à l'entente de l'insulte.

_C'est rien, les gars ! Il plaisante ! rassurais-je

Un sourire un peu gêné se peignit sur les visages et les têtes se retournèrent pour se reconcentrer sur ce qu'elles faisaient.

_Alors voilà Gouenji, je vais t'expliquer, ici pas mal de couple gay viennent car ils savent qu'on ne les jugera pas donc tes insultes, garde les pour toi et crie les ailleurs. Le priais-je

_Mouais.

_Bah, je vois pas pourquoi ça te dérange, ils font ce qu'ils veulent.

_Mouais.

Je soupirais. Un vrai gosse.

_Shiro ! Table 7 ! me cria le patron

_Ouais, j'arrive ! A plus Gouenen.

_Tais-toi tape...Non rien. Se reprit-il

_Merci fils à papa ! souris-je en allant servir le plat

Il partit après avoir laissé l'argent sur sa table. La soirée se passa tranquillement, une fois mon service terminé, je rentrais « chez moi » et je fis mes devoirs après avoir pris ma douche et après avoir mangé, je me couchais.