Chapitre 1

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Tout est noir. Leur vêtements. Mes vêtements. Il commence à pleuvoir. Tous ceux qui sont autour de moi sortent leurs parapluies noir et la cérémonie d'enterrement commence. Ma vu se trouble. Je pleure toutes les larmes de mon corps, en silence, quand je regarde les deux cercueils qui contiennent les corps mort de mon père et de mon frère jumeau Gaëlle. Des lys sont posés tout autour des cercueils, c'était les fleur préféré de mon père.

Tous deux sont morts dans un accident de voiture, sur le coup. L'homme qui leur à rentré dedans était ivre mais lui n'est pas mort.

Ma mère me prend la main. Elle aussi est en larme. Après la cérémonie, nous restons là, ma mère et moi, le regard vide. Quelque instant plus tard ma mère me dit qu'il est l'heure de partir.

"- Je te rejoin à la maison!"

 Ma mère se contenta d'acquiescer et partie. Je restais plantée là, devant deux grands cercueils jusqu'à la fermeture.

Depuis ce jour, je n'arrête pas de pleurer. Je ne parle plus à mes amis. Ma mère tente chaque jours de me consoler mais ça ne marche pas. Elle m'a même emmené voir un psy, et pendant chaque séance je ne dis pas un mots. Tous les jours elle me dit que je devrais sortir revoir mes amis. Je reçois beaucoup d'emails de Camille mais je ne réponds pas, je ne veux parler à personne. Camille est ma meilleur amie, c'est pourquoi je regrette un peu de ne pas lui répondre.

J'étais tellement proche de mon frère et de mon père. C'était mon père qui s'occupait de nous la plupart du temps, ma mère travaillait beaucoup mais. Et j'étais toujours fourré avec Gaëlle, on était inséparable. Même à l'école, mes parents s'arrangeaient toujours pour qu'on soit dans la même classe.

Lundi, c'est la rentrée. Je n'arrête pas de me dire que tout ira bien. Je dois faire mon deuil. Alors demain je vais essayer de parler avec des gens de mon age et de ne surtout pas fondre en larmes. Je reverrais peut-être d'anciens amis.

Ce jour arriva et j'allais déjà être en retard. Cette journée commença mal. Je du me laver à l'eau froide, me préparer très vite et je n'eus pas le temps d'avaler quelque chose. Et pour que cette journée merdique continue il ne manquait plus que la pluie.Je déteste la pluie! Je commençais à courir afin d'arriver à l'heure et de ne pas finir trempée. Je traversais une route quand soudain quelque chose vînt percuté mes jambes.

Je sentis des mains prendre la mienne, ce qui me réveilla. C'était ma mère. Elle pleure puis s'arrête en remarquant que j'ai les yeux ouvert. Je suis à l'hôpital.


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