StarShipper -Tome 1 recueil du journal d'un assassin

Episode 1 saison 1 des pensées perdues

Année 3058, 27 février

Un jour tu sais, j'ai du tuer un bon nombre de gars en même temps. J'étais jeune et fougue dans l'âme à l'époque, bourré de plein de rêves mais aussi de craintes et de préjugés.

Perdu dans mes pensées, le vaisseau de transport Improsius secouait l'ensemble de ces passagers, de gauche à droite. Vêtu d'une armure noir plutôt lourde et d'un casque gênant, que je me devais de garder en cas de déprésurisation de l'appareil. En même temps je trouvais cela débile de porter une combinaison en vol en temps de guerre, tu te fait descendre, tu te fait descendre un point c'est tout. Ce que je ne savais pas c'est que ce même accoutrement me sauverait bien des fois la vie.

- soldats preparez vous nous arrivons sur Orions 5 !

Le Caporal ... je l'aimais bien lui, toujours à crier et à essayer de nous rendre plus "chien enragé" comme il disait.
Excepter les bruits de la carlingue du vaisseau frottant contre l'air et le caporal qui brayait encore et toujours, ce fut un silence de mort.

Un voyant rouge se mit à clignoter sur ma combinaison, attirant toute mon attention. Il en était de même pour mes camarades, plongeant la cabine dans une atmosphère particulière, teinté d'éclat de lumière rouge.

- C'est le signal les gars ! Heureux d'avoir partagé ce vol avec vous, beugla encore le caporal non loin de nos oreilles protégées par nos épais casques.

Nous nous levions et mettions en rang de 2, puis nous nous tenions au sangles de sécurités.

Que faisais-je là ? Pourquoi avais-je soudainement épousé une carrière dans les rangs de l'armée ? Soudains un visage me revint à l'esprit, celui de ma douce femme laissée sur Terre dans une pauvre maison perdue au fin fond de la campagne. Je me souviens de ma promesse tu sais.. " quand je reviendrais de mes deux années de services, nous auront assez d'argent pour quitter ce trou paumé et acheter une vraie maison où il nous plaira de vivre décemment, je te le promet Caroline.

Ma femme... toujours la quand il faut, quand j'étais triste elle me laissait poser ma tête sur ses jambes tout en me caressant les cheveux, elle me cuisinait de bons petits plats dont elle seule avait le secret.
J'imagine que tu a eu le temps d'y goûter ? Non ? C'est pas grave je te montrerais comment elle cuisinait, si tant est que j'y arrive. Je rigolais avant de reprendre le cours de mon histoire.

Nous arrivions enfin sur les côtes rocheuses de la région dOwen. Posant le vaisseau sur la plage, nous fûmes secoués par l'atterrissage, sûrement un pilote novice. Nous en perdions beaucoups tu sais à l'époque, tu te demande surement pourquoi n'est ce pas ?
Un pilote avait entre un an et deux pour être totalement formé, mais ces types la n'etaient pas des pilotes comme les autres,non.

je faisais durer mon "non" pour insister sur la particularité de ces hommes.

Un pilote est aussi un stratège, cappable de s'adapter au combats et à la stratégie de l'ennemi sans crier gare. Ces mecs la ... ce sont des tarés, de vrai têtes brûlés, sans eux je pense que nous aurions assez tôt perdu la guerre. Tout ca pour te dire qu'un pilote etait long a former et qu'un pilote, on en a besoin partout et donc quand on en perdais ne serait ce qu'un lors d'une bataille, même gagné d'avance, pour nous, nous avions perdu la manche. C'est pourquoi le gouvernement acceptait la proposition du général Mac Dorin qui était de faire faire aux étudiants les parcours de transport "sans trop de risques", chose qu'il ne fallait pas dire car on n'est jamais dans un lieu "sans risque".

Tenant fermement la sangle en cuire, je devais trouver un équilibre entre les secousses du vaisseau et la distance de sécurité entre mes confrères, pour ne pas les faire tomber.
Un choc me remis les idées en place.

-bon les gars, commença le caporal face à nous tenant dans sa main gauche la manette d'ouverture du sas, bonne chasse !

Au moment où il abaissa la manette, la porte du sas tomba violamment sur le sable, éclaboussant tout les côtés de la carlingue du vaisseau.
"GO,GO,GO" disait le caporal pour nous donner le signal de sortie.
Trottinant derriere mes camarades inconnus, je pouvais observer le paysage encore ravagé par la guerre et aménagée par ceux la même qui la font.

Nous nous retrouvions en rang de six sur six devant un nouvel inconnu, vu sa tunique parsemé de médailles en tout genre, d'especes de bout de ferailles sans importance pour moi tu le sais, cela devait etre un redoutable combatant. Regardant sur le haut gauche de son torse je pouvais y voir son grade, Lieutenant.

-bonjour à vous soldats de 1er classe, vous avez été "invité", disait il en faisant les guillemets avec ces doigts, pour participer à la reconquête de cette région. Vous avez recu dans votre lettre un numero de secteur, que je vous invite a rejoindre dans les plus bref delais, ceux qui n'en ont pas merci de rester sur place, vous pouvez disposer soldats.

Dans un mouvement aléatoire, les différents soldats se dispersèrent vers les differents secteurs indiqué par les panneaux, rayé et abîmé, par les conditions de la planète et de ses événements se produisant dessus.

Regardant sur mon "invitation" je pouvais y voir aucun secteurs, étais-je de ceux privilégié ? Non et cela je le remarquerais bien plus tard. Nous etions trois à ne pas avoir de secteur. Nous nous raprochame à côté du lieutenant.

-Soldats, je me presente, Lieutenant Jhonson je viens du Yucatan et vous, nous demanda t'il

Le premier repondit.

-je viens de France de la région du maine et loire, je m'appelle adrien lechef lieutenant.

Tu irra loin répliqua le lieutenant en faisant référence à son nom de famille, l'autre suivit et se presenta.

- je viens du Mexique lieutenant je m'appelle Enrique García.

Vînt mon tour, je me presenta, il me regarda de façon étrange, surment dû à mon nom. Après avoir fait la part des choses il nous invita à le suivre dans un nouveau secteur non loin d'ici.