Lettres aux suicidés.

Tumulte opale

Tout est assez étrange , je ne sais pas trop comment je devrais décrire cela mais c'est assez déplaisant mais d'un regard assez réconfortant. Je devrais plutôt m'expliquer , c'est vrai que maintenant tout est issue d'explications et de justifications pour avoir des propos "rationnelles" , ce qui à mon sens n'est pas toujours correct. Mais là , on dira encore de moi que je suis bien bête. Je supporte les gens tant bien que mal.  Je fatigue m'enfin je supporte ça. Un peu comme Atlas.  Je sais déjà que je vais haïr ce que je suis en train d'écrire. Il me faut du temps et quelques instants. C'est tout. Ma vie n'est pas tout les jours sur les plus haut points ni même les plus bas.  Après tout , tout ce qui se dit et forcément su un jour. Le son résonne contre les parois jusqu'à se taire. Il suffit de tendre l'oreille pour comprendre la lassitude des gens ? Je n'y peux rien. Je n'ai rien fais. C'est juste l'effet que je produit. Je dois être entêté. Je sais , je dois être parano ça doit être moi le problème mais qu'importe. Je dois vraiment réfléchir aux mots que je souhaite utiliser ? Je vois. Je dois préserver mon image de qualité. Quel ironie. Je n'en ai pas. On me le rappelle tout les jours. Médiocre , c'est ce que je dois être. 

Pour passer outre cela , je t'ai revu. Tes yeux bleus m'ont fait rires. Tu m'avais manqué même si du peu que je te connais je ne peux en retirer que bien maigres choses , je t'apprécie. Je ne m'ennuis pas. C'était une chouette après-midi sur cette terrasse de café. Sinon , je l'aime bien aussi , il est super drôle et il a autant de discussion que toi. Vous êtes beaux. C'est admirable d'être aussi beau. Heureusement que cette petite personne nous a permis de nous rencontrer. Je tiens à vous comme un petit trésor. Presque autant que mon petit bonhomme de neige. Je respire. Je vous remercie.