Skuse me please

C'est pas vrai, je l'connais pas.

La camionnette de Simon filait à toute vitesse sur la route en direction de Brooklyn. À l'arrière, Alec, Isabelle et Jace étaient en panique. Max était allongé le tête sur les genoux de l'aîné, du sang coulant sans discontinuer de son épaule. Jace, pâle comme la mort, hurla :
- Accélère Vampire ! La vie de mon frère est entre tes mains !
Isabelle étouffa un sanglot et serra la main de Max. Simon, paniqué, cria :
- Je fais ce que je peux, Wayland !
- Et ben c'est pas assez !, Beugla Alec, terrorisé par les gémissement qui montaient de la gorge de son jeune frère.
- On y est, lança Simon.
Alec souleva le corps mou de petit garçon, ignorant la douleur qui montait de sa propre poitrine labourée de trois griffures et suivi par Jace et Izzy, il se rua dehors.
- Et si Magnus n'es pas là ?, souffla Isabelle.
- Il y est, grinça Alec. Je le sais.
- Mais tu le connais, ce sorcier ?
- C'est pas le moment, Isa.
Ils sonnèrent à l'interphone et, bientôt, un voix de sentor tonna :
- Qui ose déranger Magnus le magnifique ?
- Magnus, c'est Alec, ouvre, mon frère va mourir !
Le porte s'ouvrit et ils s'engouffrèrent à l'intérieur en quatrième vitesse. Max toussa et un liquide hésitant entre le noir et le rouge coula le long de son menton.
- Alec ? Tu es là?, chuchota l'enfant.
- Oui je suis là. Ne t'inquiète pas.
La porte de l'appartement de Magnus était ouverte et il attendait dans le salon.
- Allongez le sur le canapé et racontez moi.
Pendant que Jace racontait l'attaque des démons Chaxs, Magnus enveloppait Maxwell d'une épaisse couche d'étincelles bleues.
- Alec, va chercher de l'eau bouillante et des serviettes propres.

Alec hocha le tête et parti chercher ce que le sorcier lui avait demandé et lui rapporta le tout.
- Comment tu sais où sont les serviettes propres de Magnus?, souffla Jace.
-

C'est toujours pas le moment, Wayland.
Alec manqua s'étaler tant la tête lui tournait.
- Alec, lança séchement Magnus. Le démon Chax t'a touché ?
- Un peu à la poitrine, mais occupe toi de Max.
- Va dans la salle de bain, espèce d'idiot. Sur ta gauche, il y a un petit pot rose. Ouvre-le et mets-en une bonne couche sur tes plaies. Attention, ça brûle.
Alexander étouffa un juron.
- C'est bon ?, lança le sorcier.
- Ouais, merci.
Le jeune homme revint dans le salon et observa le visage conjestioné de Max. Isabelle s'enquit :
- Il va s'en sortir ?
- Je ne peux pas encore me prononcer. Bon, Alexander, file me chercher du bandage dans l'armoire à pharmacie.
Alec s'éloigna tandis que Magnus demandait :
- Et vos parents?
- Partis à Idris. Ils reviennent demain soir, marmonna Jace, anxieux.
- Appelle les et explique leurs ou vous vous trouvez.
- Pas possible. Il n'y à pas de téléphones à Alicante.
Au même moment, Alec entra dans le salon avec un demi-tonne de bandages. Magnus dit sans y penser :
- Merci, mon chou.
Jace et Isabelle, estomaqués, observèrent leur frère avec consternation. Alec rougit violemment et détourna le regard. Sans un mot, il tendit les bandages au sorcier et attrapa la main de Max. Le petit garçon gémit et broya les doigts d'Alec. Du sang coula des comissures de la bouche de l'enfant.
- Magnus, gémit Isabelle.
- Ne t'en fais pas, il expulse le poison qui court dans ses veines.
Maxwell se cambra, hurla et laboura le cuir du canapé de ses ongles. Il ouvrit les paupières et ses yeux
bleus-verts aux pupilles dilatés se fixèrent sur Jace.
- Jace...
- Max..., murmura Jace dans un minuscule souffle d'air.
La tête de l'enfant retomba sur les oreillers avec un soupir. Magnus enroula l'épaule de Maxwell avec une bande, imobillisa son bras contre sa poitrine et s'écroula sur une chaise, exténué. Isabelle se pencha vers son frère et lui demanda :
- Tu le connais, pas vrai ?
- C'est pas vrai, je l'connais pas, mentit Alec.