Le bobo et le travelo

Qu'est-ce qu'il lui a pris ?

Salut et désolée de poster ce chapitre avec un peu de retard ! Bonne lecture ! ♥

Ça fera bientôt 2 mois que j'étais à Raimon. Fuyuka, Aki, Natsumi et Haruna étaient devenus mes amies. Mais j'avais l'impression que depuis que j'étais arrivé et depuis qu'il avait découvert que j'étais un homme, Gouenji enchainait les gonzesses et mes 4 amies et certains gars de la classe (avec qui j'avais sympathisé) me l'avaient confirmé. Avant il s'en contentait de 2 maintenant, d'après son meilleur pote Kazemaru, il en avait 5. 

Perso, je m'en foutais, il faisait ce qu'il voulait mais ça ne l'empêchait pas de me faire des balayettes, de venir me faire chier alors que je ne lui avais rien fait et de s'amuser, avec des gars d'une autre classe, à soulever ma jupe et à me siffler. Ça m'emmerdait mais d'un côté, il me semblait plus vivant quand on se criait dessus.

_Shiro ! Tu viens ? On a sport. me prévient Aki

_J'arrive ! dis-je en la suivant dans les vestiaires

Je me changeais dans les toilettes comme d'habitude et en sortis pour aller sur le terrain où il avait Natsumi.

_Ça se passe bien avec Mamoru en ce moment ? lui demandais-je

Elle sursauta et rougit.

_Oui. Il a eu une petite augmentation alors il était content. Il réagit vraiment comme un enfant, je trouve ça adorable chez quelqu'un de 25 ans.

_9 ans d'écart. Pensais-je à voix haute

_Oui mais il s'en fiche et moi aussi. Il m'a dit qu'on pourra attendre le temps qu'il faudra pour que je me sente prête pour le faire.

_Ha ha ! Sacré Mamoru ! Il perd pas le nord ! Ha ha !

_Moins fort Shiro. Rougit-elle

_Ah oui pardon. Ha ha !

Les filles arrivèrent et ne comprirent pas quand elles me virent mort de rire et Natsumi rouge tomate. Heureusement le prof appela les élèves et Natsumi n'eut pas à leur expliquer.

_Vous allez me faire 10 tours de terrain et après on verra. Commença le prof

_Ouais. Fit la classe motivée

(Ironie ? Oui)

Mais tous se mirent à faire les tours demandés. Quand je commençais à courir, je sentis un regard insistant me fixer ou plutôt me relooker et surtout au niveau des fesses. Je me retournais pour voir la tronche du pervers et je faillis avoir un arrêt cardiaque quand je vis Gouenji. Et moi qui pensais qu'il s'intéressait aux femmes et seulement à elles. J'en étais tellement choqué que je trébuchai sur un caillou et je me cassai proprement la gueule par terre.

_Ça va Shiro ? me demanda Fuyuka qui courrait à côté de moi

_Oui mais j'ai mal partout. Fis-je en essayant de me relever mais une cuisante douleur à la cheville faillit me faire retomber par terre mais Gouenji me rattrapa. Merci. Murmurais-je, les joues anormalement rouges

Le prof arriva, suivit d'Haruna qui avait sûrement dû le prévenir.

_Gouenji-san, tu veux bien l'emmener à l'infirmerie ?

A coup sûr, il va refuser.

_D'accord.

Il a accepté ?

Nous étions à l'infirmerie et l'infirmière examinait mon pied.

_Oui, c'est foulé. Un bandage et de la pommade et au bout d'une semaine, c'est fini. Dit-elle en cherchant la crème. Ben mince. J'ai plus de crème ! Je reviens, je vais en chercher dans le bâtiment d'en face.

Elle partit nous laissant seuls, Gouenji et moi. Je vais vraiment finir par croire que c'est fait exprès. Je regardais Gouenji, ce dernier n'avait pas l'air d'aller bien du tout. Comme si il était triste et qu'il était sur le point de pleurer.

_Ça va Gouenen ?

_Ouais.

_Tu vas bien ?

_Ouais.

_Tu sors avec combien de meuf ?

_Ouais.

_T'es gay ?

_Oua...Hein, non ! Ça va pas ! Jamais je le serais, j'suis pas comme toi ! Tapette !

J'éclatais de rire.

_Enfin j'te retrouve !

Je le vis rougir et il s'approcha de moi. Je lui fis une place sur le lit et il s'y assit.

_Je peux te poser une question ?

_Vas-y.

_Pourquoi tu te travestis ?

_A cause d'une vieille tradition dans ma famille, les cadets doivent se travestir, je ne sais plus pourquoi, mes parents sont morts mais je continus de le faire car mes grands-parents l'ont voulu et que ça m'amuse, c'est comme un jeu, disons. Expliquais-je

Il ne se moqua pas et ne dit rien.

_Gouenen, tu es sûr que tout va bien ?

_Bah oui. Pourquoi ?

_Non, disons que en temps normal, t'aurais pas pu t'empêcher de faire un commentaire mal placé et là, tu dis absolument rien. Regarde, je me tiens tout prêt de toi et tu ne me dis rien ! dis-je en me mettant sur ses genoux et en collant mon torse contre le sien

Il rougit violement et essaya de me repousser.

_Qu'est-ce que tu as, sérieux ? Tu es malade ?

_T'aurais pas dû faire ça, tapette ! dit-il en posant ses mains sur mes hanches

Il les descendit le long de mes cuisses puis elles allèrent à l'arrière où elles caressèrent mes fesses doucement. Je gémis à ce contact et le rouge se logea sur mes joues. Il remonta ses mains le long de mon dos et il les ramena vers le devant au niveau de mes perles de chair. Il les effleura puis les pinça violement. Je poussai un petit cri et le vit sourire. Il remonta mon T-shirt et il se rapprocha dangereusement de mes tétons, il en prit un en bouche et commença à le maltraiter avec sa langue. Il le lécha et le suça, le mordillant des fois pour mieux le laper après. Je retenais tant bien que mal mes gémissements, malgré ma peur, je devais reconnaitre qu'il était vraiment doué. Tout à coup, il me plaqua contre le matelas et il s'apprêtait à m'enlever mon short.

_Arrête...s'il te plait...le suppliais-je d'une voix faible, les larmes aux yeux

Je le vis se stopper direct comme horrifié par ce qu'il venait de me faire. Il s'écarta rapidement et s'enfuit de l'infirmerie en courant. L'infirmière arriva quelques secondes plus tard et me mit la crème et le bandage. Je me débrouillais ensuite pour atteindre le terrain en boitant où je vis Gouenji en train de courir, dès qu'il me vit, il détourna le regard et regarda ailleurs les joues rouges.

Toute cette scène n'échappa pas aux yeux experts d'Haruna.