Assise sur une chaise inconfortable , je broyais du noir. Il faisait si noir que je n'apercevais même pas un pied devant moi. J'aurai voulu crier à m'époumoner tellement mes poignets étaient souffrants. Je revoyais ses yeux vides sans aucune émotion, comment peut-on être si cruel sans jamais ressentir le moindre regret ? Avant même de me préoccuper de comment je vais m'en sortir de cet immense gouffre une seul chose me traversais l'esprit...
Je l'avais rencontré et aimé. Voila tout. Je le pensais capable de m'aimer, capable de me rendre heureuse. Il avait l'air spécial, il avait les yeux qui pétillent et la voix perdue dans ses bobards. J'ai vécu pendant un mois dans sa tendresse, dans ses bras, dans sa caresse, dans son mensonge, dans son regard, dans sa parole, liée, emprisonnée dans tout ce qui venait de lui, dune façon si complète que je ne savais plus s'il faisait jour ou nuit, si j'etait morte ou vivante, sur Terre ou ailleur...
Je veux plus souffrir.
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