Chapitre 15: question de timing

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Eragon se leva plus tôt qu'a l'accoutumée, se dirigeant vers les limites du bivouac il se retrouva seul en compagnie de ses parents, ne sachant trop quelle démarche il devait suivre pour leur parler il décida de se tourner vers Brom

_ Merci, merci pour tout sans vous jamais je n'aurai pu atteindre les Vardens.

_ J'ai agi comme je le devait mon garçon, bien qu'il m'aurai été plus aisé de ne pas agir ou de te laisser agir comme tu l'entendais.

Le vouvoiement été venu seul au jeune dragonnier, il tentait de montrer a quel point il respectait son père, c'est a cet instant qu'intervint Selena.

_ Vous vous connaissez depuis bien longtemps maintenant cependant, et ceci est entièrement de ma faute je suppose que vous ne savez guère tout.

Se tournant vers sa mère Eragon sourit, si seulement elle avait su a quel point ses paroles étaient a la fois si juste et si fausse, il prit la parole pour épargner a ses parents d'avoir a tout lui révéler.

_ Je sais pourtant bien des choses, comme par exemple le fait que vous êtes ma mère, connu sous le nom de Selena la sœur de Garrow mais aussi sous le nom redoutable de la main noire, compagne de Morzan. Je sais aussi que j'ai un demi-frère Murthag, fils de Morzan. J'ai moi même cru un instant être son fils, cependant Oromis et Glaedr m'on rassurés en me révélant que Brom était plus qu'un guide, mon propre père.

Une longue tirade qui à défaut de gêner ses parents par ses connaissances les soulagèrent. Ils se mirent a parler développant leur vie respective, leur retour, leurs ambitions, leurs désirs. Arya s'approcha craignant de déranger elle resta en dehors du cercle mais suffisamment près pour faire comprendre que l'heure du départ était arrivé. La veille ils avaient décidé en accord avec les dragons qu'il serait plus rapide et plus aisé de se rendre auprès des Vardens en chevauchant les dragons, de plus, cela permettrai a Arya de voler pour la première fois songeant a son premier vol Eragon fut rassuré qu'elle bénéficie d'une selle.

Le soleil se couchait a l'horizon ils pouvaient voir deux armées face à face l'une composée de nains, d'humain, d'elfe et d'urgals. L'autre uniquement d'humain cependant, l'armée humaine semblait trois fois plus vaste que celle des Vardens en voyant ce rassemblement tous comprirent la hâte des dirigeants a ce qu'Arya les retrouvent. Ayant atterris a proximité ils se dirigèrent, visage caché, vers l'armée des Vardens. Sous leurs vêtements ils avaient revêtu leurs armures, masqué la présence de leurs épées, et leurs identités seule Arya avançait le visage révélé l'armure a la vu de tous ainsi que son épée Eragon aurait voulu en faire de même cependant, il était convaincu que s'il osait agir ainsi il ne faudrait pas plus de dix secondes pour qu'une dizaine d'elfes l'attaque. L'attaque fut lancé par les Vardens les compagnons furent séparés dans la mêlée de temps a autre ils se croisaient en difficulté s'aidaient et disparaissaient à nouveau. Lorsque les adversaires songèrent que les Vardens étaient suffisamment affaiblis la lune était a son zénith, les cors de la retraite sonnèrent et aussitôt Eragon et Arya rassemblés par le hasard de la mêlée se figèrent. Se souvenant de la dernière fois que les adversaires avaient sonnés la retraite ainsi, Eragon contacta Saphira qui atterri sur le champs a ses cotés. Les Vardens et leurs alliés se tournèrent vers eux, comprenant qui était caché sous la capuche, le dragonnier n'attendit pas cependant. D'un signe de tête Arya et lui se comprirent, il décolla juché sur sa dragonne tandis qu'Arya ordonnait de les laisser agir, deux dragons arrivés dans le ciel, fonçant droit sur eux, le dragonnier pâlit les dragons avaient beau être brun il les voyaient aussi bien qu'il pouvait voir les parjures sur leurs dos. Dans son dos il sentit, la présence des autres dragonniers, le temps n'était plus de se cacher mais il leurs fallaient agir et ceux au plus vite avant que les parjures ne gagnent. Le combat éclata et il ne fallut pas longtemps au plus vieux dragonniers pour réduire les deux parjures et leurs dragons a l'état de simple souvenirs.

Une fois à terre les elfes se pressèrent autour d'eux ils avaient beau es avoirs aidés ces derniers restaient suspicieux et même Arya fut entourée par une dizaine d'entre eux. Nasuada, Orrin, Orik et Islanzadi s'approchèrent, toujours en armure de combat, ils semblaient être capable de les occire eux même. Tentant le tout pour le tout Evandar découvrit son visage et ordonna aux elfes de les libérer tandis que Vardens et nains s'approchaient Ajihad et Hrotgar agirent de même réduisant ceux qui les entourait de l'aura de commandement qui se dégageait d'eux trois, ils se tournèrent vers les chefs qui en restèrent sans voix. Islanzadi après avoir passé un long moment a détailler Evandar et dévisager sa fille brisa le silence, sa voix auparavant si forte, empreinte d'une autorité sans faille, était tout à coup empreinte de douceur et d'incertitude, à l'instar de ce que soufflait ses traits.

_ Comment est-ce possible ?

Toujours la même question, les souverains les croiraient ils ? Seul l'avenir le leur dirait, bien qu'Eragon en douta.

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