Chapitre 22: entre ombre et lumière

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Arya courait à travers les arbres, elle courait pour fuir le passé, ses souvenirs douloureux. Courir pour échapper au passé, au présent, courir à la rencontre de son avenir. Les larmes vinrent brouiller sa vu, elle continua sa course folle à travers les arbres ne devant qu'à ses réflexes inhumain de ne pas se prendre l'un d'eux de plein fouet. Lorsque la princesse des elfes arrêta sa course, elle était arrivée dans une nouvelle clairière. Celle-ci n'était pas bien grande, entourée d'arbres épais, en son centre à coté de ce qui semblait être la source du ruisseau de la grande clairière, baigné par la lumière des rayons de lune… Elle s'arrêta, les larmes qui coulaient le long de ses joues ne l'aveuglait plus. Lentement, l'elfe approcha, le calme la saisie, face à elle dans la lumière de la lune à coté d'un ruisseau lent et majestueux –malgré sa taille- se trouvait Naegling, l'épée d'Oromis, dernier dragonnier de l'ancienne caste. La jeune femme tomba à genoux à coté de cette antique relique perdu à Gil'ead. Les larmes ruisselaient le long de ses joues, les souvenirs l'assaillirent.

-Ne pleure pas Arya, ne pleure pas…

La princesse venait d'avoir vingt ans, son père était mort et sa mère en était… détruite. Elle était allée chercher du réconfort et de la joie auprès du vieil homme qui avait toujours été un peu comme son grand-père et de ce magnifique dragon or qui à ses yeux brillait autant si ce n'est plus encore que l'astre de jour, ce messager de paix et de sagesse. Ses larmes coulaient le long de ses joues, elle ne songeait même pas à les arrêter. Sa mère avait changé du tout au tout en quelques heures, autrefois affectueuse et joyeuse elle était depuis la mort du roi Evandar devenu froide et distante. Oromis rassurait la petite Arya, il l'aidait à se sentir mieux. Chaque jour, elle allait rendre visite au vieux sage et son soleil qui lui apprenaient à utiliser la magie, à être suffisamment forte pour lancer les sorts les plus puissants qu'il lui apprenait, et plus encore, il apprenait à la jeune elfe à réfléchir en toutes circonstances. Il l'entraînait pour qu'elle puisse se défendre quoi que l'avenir lui réserva. Lorsqu'une dizaines d'années plus tard, elle lui avait parlé du Yawë, il l'avait soutenu face à la reine. Il avait été son mentor, l'aidant à se renforcer davantage. Une vingtaines d'années ce sont écoulaient et l'elfe était revenue les voir tous les deux après une dispute avec sa mère qui avait été suivit par une longue dispute avec ses compagnons de voyage. Elle avait alors cinquante ans, et, elle était allée se réfugier dans les bras de son « grand-père » comme lorsqu'elle n'en avait que vingt. C'est là qu'il lui avait le plus donné matière à réfléchir, elle lui parlait de la crainte que l'œuf n'éclose jamais où pour une personne qui n'aurai aucune chance de vaincre le dernier des parjures même en mille ans d'existence. Elle avait peur de perdre la guerre.

-Nous ne perdrons pas tant que nous nous souviendrons d'une chose.

-Laquelle Oromis-elda ?

-Paix, force et sagesse.

-J'ai peur de ne pas comprendre…

Il avait eu un large sourire mystérieux et l'avait longuement observé.

-C'est normal Arya, pense à ces mots et réponds moi quand tu auras trouvé une réponse qui te convienne.

Il avait souri et elle avait répondu à ce sourire, puis était partie réfléchissant à tout ce que lui avait dit le vieux sage. « Paix, force et sagesse », elle n'était pas retournée voir le vieillard, elle n'était plus revenue à Ellesmera, ni elle ni sa mère ne souhaitaient ce retour dans sa ville natale. De toute façon, la solution lui échappait toujours. Ce n'est que lorsque Durza la captura et la tortura qu'elle comprit. En revenant dans sa ville natale aux cotés d'Eragon et de Saphira, elle avait la réponse. Sa mère l'avait agréablement surprise, elle s'entendait désormais bien mieux avec sa mère. Elle resta jusqu'au lendemain de la célébration du Serment du Sang. Elle était allée voir Oromis pour lui parler, d'elle, de ce qu'elle avait perdu et subit, parler lui avait fait du bien, le vieil homme la comprenait et la rassurait. Alors qu'elle était sur le point de partir il la rappela.

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