Chapitre 4

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Je suis très vite retournée sur mon nouveau site : cougar.com. Je découvre des dizaines de messages laissés par des lionceaux plutôt excités. Ils ont le mérite de ne pas trop tourner autour du pot. Ils sont aussi beaux les uns que les autres, tous bien soignés. on dirait des fils de bonne famille. Je n'ai que l'embarras du choix et je les veux presque tous. Maintenant que j'ai une nouvelle artillerie et que j'ai retrouvé la confiance de mes vingt ans, je suis aussi déterminée que mes futures proies qui se jettent tout seul dans la gueule de la cougar.

Je défile les messages et finis par m'arrêter sur le profil de Vincent. Quelle belle gueule!

Je lui fais une réponse aussi claire que la sienne.
- Bien sûr Vincent, je veux discuter avec plaisir autour d'un verre.

Quelque cinquantaine de messages plus tard, nous nous retrouvons très vite dans un bar intimiste, rue Eau de Robec. Il était exactement comme je l'imaginais, un mètre quatre vingt quinze, une barbe finement entretenue qui lui donnait une virilité qu'il n'aurait pas sans, vu son jeune âge: vingt-deux ans. Bien que j'assume mes nouvelles formes, mon premier rendez-vous avec un garçon plus jeune mais surtout le regard des autres clients du bar me mettent quelque peu mal à l'aise. Ce sentiment est vite dissipé par la gentillesse du propriétaire des lieux, un homme rond et brut mais qui paraît gentil et doux. Il nous installe à l'abri des regards, nous sert la bière-pression de Vincent et mon Virgin mojito. Vincent a l'air de s'y connaître à ce type de rendez-vous. Il ne me pose pas de questions sur ma vie privée mais fait vite disparaître la distance. On était si près que quiconque nous voyait croirait qu'on se connaissait depuis très longtemps. C'est l'impression que ça me donnait finalement.

Au lieu d'un verre en début de soirée, nous avons fini au restaurant chinois Ho lamian dans la même rue. Un vrai délice leur soupe au curry et au lait de coco. Mais le vrai délice, ce sont les yeux de Vincent qui me dévorent tout au long du repas.

Nous avons quitté le restaurant à vingt trois heures, à l'heure de la fermeture. Vincent n'a pas eu à insister. Je l'ai pris par la main et quelques minutes plus tard, nous nous retrouvons dans mon appartement.

Il le trouve cosy. Tant mieux, je commence à peine à m'habituer à ce petit espace. Je lui sers un dernier verre qu'il n'a pas pris le temps de boire. Debout entre la petite table à manger et la cuisine, il me prend par la taille, m'embrasse langoureusement. L'alcool aidant et la confiance revenue, je lui attrape les fesses et le plaque contre moi. ça a l'air de lui plaire. Je déboutonne délicatement son jean, enfouis ma main dans son boxer. Il y fait si chaud mais surtout, Vincent y cache un membre plutôt bien développé. Je veux vérifier. Je me baisse à hauteur de son entrejambe, sors son sexe du boxer, l'observe pendant quelques secondes, je ne suis pas déçue, et l'engloutis tout au fond de ma gorge.

Mon geste rapide et efficace l'a sans doute surpris mais a l'air de lui plaire. Il bascule sa tête en arrière, serre son fessier joliment musclé avant de reprendre ses esprits. Il m'attrape par les cheveux et de sa poigne ferme fait aller et venir ma tête sur son sexe. Il est si propre et si doux que contrairement à mon ex-mari, je n'avais qu'une envie : le sucer encore et encore. Il finit par ralentir la cadence, sans doute pour ne pas éjaculer dans ma bouche et reprendre ses esprits.

Je profite du répit pour lui redonner son verre resté intact sur la table à manger. Il le boit d'un coup sec. Je me sers un verre d'eau pétillante, le bois d'un coup aussi. Toutes ces émotions donnent soif.

Je le prends par la main et l'emmène dans ma petite chambre. Je ne veux pas maîtriser la situation, il me pousse sur le lit, se met au-dessus de moi, plonge ses yeux vert dans les miens. Il est si beau, mais la règle de ce type de relation est claire, on ne s'attache pas. Je profite de l'instant: sa bouche sur mes seins, mes tétons qui se dressent, mon dos qui se cambre, mon sexe qui vibre, je retrouve enfin ma féminité.

Vincent avec sa langue, descend peu à peu le long de mon corps. Il me lèche le nombril, le bas-ventre, esquive mon sexe, s'attaque à l'intérieur de mes cuisses. Ses baisers sont si doux et mon excitation à son summum. Il fait le tour de ma grotte pour enfin s'y engouffrer de sa langue. Elle si grosse et si agile que j'avais l'impression d'être pénétrée par un micro sexe comme celui de mon ex-mari - encore lui. Il fait des va-et-vient avec sa langue et mes cambrures sont une excellente motivation. Vincent finit par se redresser sous mes râles, prend le temps d'enfiler un préservatif, me pénètre dans la position du bateau ivre: il soulève mes deux jambes, se met à genoux à hauteur de mon sexe et me pénètre. J'hurle de plaisir, l'invite à me pénétrer plus fort, encore plus fort, toujours plus fort. Ses coups de reins sont de plus en plus forts et je le sens me percuter le bas-ventre. Il me retourne et me prend en levrette. J'adore, je revis, je suis ivre de bonheur et je le lui crie.

J'hurle, nous hurlons et nous explosons.

Je ne demande qu'à renouveler l'expérience.

CougarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant