Ils me regardaient de leurs yeux effrayés, terrorisés. Je leurs inspirais la peur. Mais ils ne bougeaient pas. Je me tenais droite, le regard fixe et indifférente à leurs attitudes. Mon couteau favori venait de faire une énième victime, innocente (ou pas). Mon couteau, au reflet si particulier, avec cette lame menaçantes, rouge, sanglante.La victime était une « pauvre » élève de mon lycée. J'ai agis sous le coup de la colère, j'étais incapable de me contrôler. Toute ma rage envers le monde, mon monde c'est abattu sur cette fille. Mes vêtements étaient dans un état catastrophique, déchirés par endroit, tachés de sang et couvert de boue. Le cadavre à mes pieds ressemblait lui à un vulgaire tas de chaire sanguinolente. Rien. Le corps si l'on pouvait encore le qualifier de la sort n'était plus rien. La chaire était griffée, coupée, déchirée ou broyée par endroit. Je sais qu'elle à souffert, beaucoup même. Mais depuis longtemps j'ai perdu la capacité de ressentir la pitié. Depuis longtemps je ne ressent plus rien. J'étais et je suis une bête sans âme , solitaire ... et sanguinaire. Je me suis toujours débrouillée seul, jamais on ne m'a aidée, jamais on ne m'a écoutée ni vue à ma juste valeur. Je me suis au fils des années forgée un caractère ou plutôt une carapace, solide et indestructibles. Une carapace de froideur et d'indifférence. On passait à coté de moi sans me voir, je parlais sans que l'on m'écoute. Et un jour j'ai craquée.
C'est là que j'ai commencée à tuer. Peu m'importais le lieu, l'heure oul'endroit, je tuais sans raison ni motif et sans non plus de gène.Je tuais sans rien. Mes méthodes étaient grossières, imparfaites et sales. J'y ai depuis remédié. Maintenant je tue plus, beaucoup plus. Mais sans risque. Je n'ai pas peur des représailles, car je sais que je suis protégée. Ils ont peur cela ce voit. Comme le nez au milieu de la figure. Mes victimes sont choisies avec minuties, et précision. Le mode opératoire n'est jamais le même. Unique il représente généralement les fautes que je reproche à sont propriétaires. Depuis ce jour, les accès de colère ont disparut... Quasiment. Mais là je n'ai pu me contrôler. Cette espèce de garce m'a poussée à bout. Elle est morte... de rire. Littéralement parlant. Son rire de hyène, de sale pitite faux-cul de première, de sale petite gosse de riche complètement conne. Elle était dans ma ligne de mire depuis longtemps, mais je voulais encore attendre. Mais de la voir, elle s'en prendre à mon amie, je n'a pu me retenir.
Je lui ai sauter à la gorge. Tout en sortant mon couteau d'un étuis à ma cheville, je l'ai passée à tabac. Je me suis acharnée sur elle. Elle na rien pu dire et rien pu faire pour se défendre. Je lui ai en premier lieu, fait une longue et douloureuse coupure le long de sa pommette. Puis elle récolta une autre, qui partait de son arcade sourcilière droite et qui se terminais à la commissure de sa lèvre. Les deux plaies saignaient abondamment, gâchant ce visage méprisant au possible.Elle réussit tout de même à m'assener une gifle et à me faire lâcher le couteau. Mais ça m'énerva d'autant plus, et à de me rendis beaucoup plus dangereuse.
Ma rage décuplée, je lui envoya un direct du droit en pleine face, lui cassant le nez par la même occasion. Le visage en sang et les yeux brouillés par les larmes, elle tentais vainement de se défendre. Mais je la rua de coup. Je ne visais pas particulièrement, mais chaque frappe trouvaient une cible. Mes poings étaient rouge de sang, mes vêtement, déchirés au cour de l'affrontement. Je devais ressembler à une sauvageonne, plus qu'une élève civilisée que j'étais vraiment. Je ne voyais rien d'autre que ce visage que je voulais méconnaissable et le sang sur mes mains. Tout autour m'importais peu, j'étais seul avec mon futur cadavre. Les hurlements, les coups vicieux, les insultes je ne les entendaient pas. Je cherchais une forme de résistance en dessous de moi, mais je ne sentais plus rien. Je tabassais un cadavre. Particulièrement moche et défiguré, mais un cadavre tout de même.
Je me releva tranquillement, repris et nettoya mon couteau pour le ranger. Puis j'observa mon « public » avec froideur et indifférentes.